0
colin

Racontez Vos Premières Émotions Au Volant D'une Ferrari !

Messages recommandés

Pascal328GTB

Ou champagne ( pour le bouchon)

;D et surtout ne pas eternuer !!!!!! sinon au revoir le bouchon ;D

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pascal328GTB

C'est malin, on est en train de pourrir le post de Colin maintenant ! Pascal, j'te jure >:(

c est pas de ma faute si Maranhello a une gastro en spray ;D

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Franck

je me suis relu et j ai l impression d avoir ete un peu ridicule! non? :(

Bien au contraire !  :)

P.S. Je ne parle pas de la gastro en spray !  ::)


Le règlement de Ferrarista.Club à appliquer à chacune de vos interventions : CLIQUER ICI pour le (re)lire

10 bonnes raisons de vous abonner à Ferrarista.Club : Cliquez ICI pour les découvrir

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Goupy

super Goupy! toutes mes felicitations, elle est sublime :)

Merci Pascal ;) .... bientôt deux ans au prochain printemps et je ne m'en lasse toujours pas, rouler dans une telle oeuvre d'art reste un plaisir permanent !  8)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pascal328GTB

Merci Pascal ;) .... bientôt deux ans au prochain printemps et je ne m'en lasse toujours pas, rouler dans une telle oeuvre d'art reste un plaisir permanent !  8)

:) elle a combien de kms a ce jour?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Goupy

:) elle a combien de kms a ce jour?

+/-32.000 Km...  :-[  ... mais il faut bien profiter de la vie, personne ne sait de quoi sera fait le lendemain et puis après tout nos belles mécaniques sont faites pour l'asphalte et pas uniquement pour le carrelage du garage !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pascal328GTB

+/-32.000 Km...  :-[  ... mais il faut bien profiter de la vie, personne ne sait de quoi sera fait le lendemain et puis après tout nos belles mécaniques sont faites pour l'asphalte et pas uniquement pour le carrelage du garage !

oui elles sont faites pour rouler, et non pour rester dans une bulle :) 32000 mais elle vient juste de terminer son rodage ;D ;)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Franck

+/-32.000 Km...  :-[  ... mais il faut bien profiter de la vie, personne ne sait de quoi sera fait le lendemain et puis après tout nos belles mécaniques sont faites pour l'asphalte et pas uniquement pour le carrelage du garage !

Ce n'est pas assez !  >:D  ;)


Le règlement de Ferrarista.Club à appliquer à chacune de vos interventions : CLIQUER ICI pour le (re)lire

10 bonnes raisons de vous abonner à Ferrarista.Club : Cliquez ICI pour les découvrir

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Goupy

Ce n'est pas assez !  >:D  ;)

;D :)) :P ;D .... tu te souviens de ce que tu m'avais dit au KB Franck, la première année on ne s'arrête pas et on roule comme des malades, la deuxième, on se calme un petit peu, c'est mon cas, j'ai fait presque 10.000 Km la première et à peine plus de 4.500 Km la deuxième, c'est parce que je prends un peu plus souvent mon Cayman, surtout lorsqu'il fait moche !  8)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité fat boy

Quand on ne roule pas assez, c'est pas bon pour la mécanique  et quand on roule trop c'est pas bon pour la revente

Y a de quoi s'arracher les cheveux, non?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Goupy

Quand on ne roule pas assez, c'est pas bon pour la mécanique  et quand on roule trop c'est pas bon pour la revente

Y a de quoi s'arracher les cheveux, non?

Certes, mais faut il déjà penser au divorce à peine marié... :-\...  je ne suis pas trop partisan de me casser la tête pour connaître la valeur de revente à peine la voiture achetée, car de toute façon on y perdra quelque chose, alors autant en profiter tant que c'est possible !  ;)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
colin

:D  :D

Je te remercié  Goupy pour ce récit magnifique et plein d’émotion et passion car c’est bien ça qui ta fait rêver et c’est aussi bien ça qui va faire rêver bien plus d’un. Qu’il soit nouveau, en attente ou même déjà confirme !

Des émotions comme cela ne se fasse que une foi et ils se font comme ton avatar, rappelez-vous tous, faite revenir votre passion, ce n’est pas si simple, il suffit juste de prendre 5 ou 60 minutes de vos vies et trouver le courage tout comme MR  Goupy.

lui il a compris d’après coup aussi que c’est bien de partager et revivre avec des choses si simple et précieuses qu’on appel (des souvenirs) merci encore d’avoir partagé tant MR Goupy.

Tu vas être famous ici c’est sur car faire mieux  mmm ?

chapeau bas.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
venturi

Comme Colin m'y a gentiment invité, je vais aussi y aller de ma plume ( ou de mon clavier ! ) pour vous expliquer ma première fois....en Ferrari !

Tout d' abord je dois resituer le contexte pour que vous compreniez :

Jusqu’à l'age de 25 ans ( j'en ai 52 ) j'ai été un peu " branleur " j'écoutais Trust à longueur de journée et était un peu rebelle....donc le système n'était pas fait pour moi et paradoxe pour m'occuper et gagner un peu de monnaie, je travaillais ( quand cela me disait...) chez un copain qui vendait, je vous le donne en mille :

Des autos de prestige ! j'ai donc eu la chance de 19 ans à 24 ans soit 5 ans de conduire tout ce qui à 4 roues en voitures de luxe en passant par toutes les marques....sauf Ferrari au début car à 20 ans mon ami préférait que je ne touche pas à ses Ferrari quand il en avait en vente !

Je me vengeais donc sur les Porsche, Masératti, De Tomaso, Aston, Jaguar, etc......

Un jour malgré mon attitude un peu " jean foutiste" il me demanda de descendre à Bayonne en train ( je résidais sur Angoulême à l' époque) pour remonter une Ferrari 328 GTS !

J'allais donc parcourir 300 Kms en Ferrari alors que je n'en avais jamais ne serait ce que manœuvré une au garage !

Ces premiers 300 kms je m'en souviens encore , malgré mon habitude de monter dans des autos "hors du commun" j'ai eu l'impression de rentrer dans un autre univers .....celui de la course et de la compétition...tout était fait sur cette auto pour se sentir à bord d'une vraie voiture de course.

Dés la sortie de Bayonne j'enclenche la RN10 et là comme un inconscient que j'étais, c'est pied au plancher que j’entamais mes 30 premiers kilomètres au volant d'une Ferrari.

L'époque était plus calme en terme de répression et on pouvait à tort ou à raison, rouler vite sur route ! quels souvenirs de ces premiers kilomètres , la position de conduite, la voiture, même si la vitesse n'était pas hallucinante j'étais parti pour un run de 300 bornes !

Mais oh ! stupeur moi qui avait beaucoup de fougue je me surpris à rouler plus lentement, respecter la belle dame et surtout savourer tout ces petites choses qui font que l'on conduit une voiture d’exception......

Mon ami qui me fit confiance par la suite, me donna l'occasion de conduire une bonne parti de la production de Maranello : 512 BB, 308 GT4, 308, 328, dino et Daytona !

Puis vînt ensuite l'âge de raison et à 25 ans je montais ma première entreprise et rentrais dans le rang des " monsieur tout le monde " qui doit travailler pour préparer l'avenir !

Et c'est pendant 25 ans que mon âme d'entrepreneur me fit monter plusieurs entreprises pour à la fin créer un groupe que j' ai revendu en 2009 ! depuis je savoure ma "retraite" anticipé.

Quand je pris la décision de m'offrir une 360 modena , cet été, c'est avec beaucoup de plaisir que je retrouvais cette impression de conduire une voiture de course, quand je la ramenais à la maison entre Paris et Bordeaux ! ( moitié par autoroute, moitié par nationale )

Aujourd'hui l'envie de revenir à une 308/328 est très forte....mais ceci est une autre histoire que j'espère vous relater dans quelque temps.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
f360cs

Pour ma part, un des rares non proprio sur ce forum...Mais j'ai déjà eu plusieurs fois l'occasion de conduire quelques Ferrari....Je ne remercierai jamais assez leurs proprios de m'avoir confié leur volant, dans la confiance..

La 1ere, une 360....Route des crêtes dans les Vosges, sous un magnifique soleil, propriété d'Alwan (pour ceux qui connaissent ! 8)) c'était GENIAL !! J'en tremblais, je regardais partout avant de m'élancer....J'y ai retrouvé toutes les sensations d'une voiture de course, placement, freinage, précision de la direction, tenue de route en courbe et reprise en sortie d'épingle, le SON, l'ambiance...C'est magique, transcendant... J'ai eu un petit passif en sport auto, et je mets de suite en confiance les proprios en y allant doucement, en respectant la mécanique et en ayant des gestes sûrs et précis...Il faut au moins ça pour rassurer les gens ! Mais surtout, j'analyse très vite les remontées d'infos dans les hanches et le volant, ça ne trompe pas !

Ensuite, Modena59 (Bruno) m'a confié le volant de sa 328, dans un état remarquable...Là, gros changement, j'ai eu du mal à prendre mes marques, au niveau tenue de route et boîte de vitesses, qui n'est pas DU TOUT aussi douce que celle de la 360...C'est plutôt une auto de cruising, en GTS, cheveux au vent, tranquille, mais pas une pistarde... :P J'avais un peu mal saisi ce jour là ! ;D Mais une auto très attachante pour les balades du dimanche !

Ensuite, la 355 de Vincent (f355qv70) SUPERBE auto... Etant pilote sur un ptit proto, on était de suite sur la même longueur d'onde, ayant déjà fait une épreuve ensemble sans se connaître à l'époque..! On va faire un tour, puis dans un bled, arrêt et..."Ben maintenant tu vas l'essayer hein !! " Yeeeeeeeeeeeah !!!!!!!

Cheveux au vent, le son du full Tubi dans les oreilles, le panard intégral !! Mais j'ai de suite senti la grande différence d'avec la génération 360...Notamment au niveau du train avant, moins précis et flottant ...Par contre, boîte très douce, les rapports s'enchaînent sans accroc, nickel, bonne position de conduite, avec malgré tout un point dur sur l'accélérateur un peu gènant pour moi, car non habitué...

Et puis en passager, 2  Scud dont la jaune mise en vente par mes soins, une sur circuit (ptiin ça envoie GRAVE!!!)l'autre dans les Vosges toujours, c'est une auto démoniaque, efficace, précise.... Une réussite absolue !

Des autos non Ferrari aussi mais dans le même registre, une Audi R8V8 en passager et conducteur (j'y ai retrouvé les sensations de la Modéna en moins brutal, une tenue de route exceptionnelle!) et 2 Nissan GTR dont la toute dernière, et là...Pfiooooooooou !!! Un TGV... Mais pas les sensations UNIQUES que l'on ressent en Ferrari !!

Voilà pour ma part, l'entrée dans le monde Ferrari fût une révélation et me pousse maintenant vers la CS !!! 8) 8)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité Maranhello

Bon allez, bien que n'ayant jamais conduit une Ferrari, je raconte quand même ma "première fois"... en passager! Je m'excuse d'avance le texte risque d'être un peu long (je me connais...).

C'était en septembre 2010 à l'occasion de "Rêve et Don": Marc alias Scombo, qui on le sait nous a hélas quittés entre-temps, m'avait spontanément proposé de m'emmener. On s'était donné rendez-vous tôt le dimanche matin à l'entrée du parc (ceux qui connaissent Lyon devineront lequel). On ne se refait pas, trop impatient, j'étais là avec un bon 1/4 d'heure d'avance, à guetter son arrivée en essayant de repérer la Modena à l'oreille.

En fait, pas évident de repérer le V8 à bas régime dans la circulation (et donc noyé au milieu des diesel en tous genres) et finalement j'ai découvert en même temps le chant du moteur et la silhouette rouge de celle qu'il surnommait affectueusement la "Scombodena". D'habitude quand je voyais passer une Ferrari je la suivais du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse, au mieux elle se garait et je regardais son propriétaire en sortir et s'éloigner, abandonnant pour un temps sa belle aux regards des passants. Mais pas cette fois: le conducteur grisonnant à la carrure imposante affichait un sourire spontanément sympathique quand je suis allé à sa rencontre.

"Je suis pas bien réveillé, viens on va se prendre un café avant d'y aller". Le ton était donné: un Ferrariste simple et décontracté comme on les aime, montre Ferrari au poignet, qui parle de sa belle rouge avec une passion évidente. Il plaisante même sur le fait que j'avais quelque peu critiqué l'esthétique de la Modena sur le net peu de temps auparavant! (je garde certes une préférence pour la génération précédente). J'étais un peu intimidé malgré tout.

Et puis on monte à bord. Curieuse sensation, cet habitacle vu et revu en photo tant de fois et qui devenait réel tout d'un coup, plus vaste que je ne l'aurais cru, et rempli de petits détails esthétiques qui rappellent que l'on est pas dans une voiture "ordinaire". Je suis tout d'abord un peu surpris par la douceur de la bête: ronronnement discret du V8, les raccords de goudron gommés par la suspension, la boite F1 pourtant réputée pour sa brutalité passe les vitesses avec une discrétion exemplaire. Explication de Marc: "elle est encore froide, pas plus de 4000 tr/mn". De toute façon la rue est encombrée par des voitures... qui paraissent un peu plus hautes que d'habitude.

Premier avertissement sur le périph', le V8 s'éclaircit la voix tandis que le décor accélère, et en effet la boite de vitesses se réveille aussi: ok, je vois pourquoi les essayeurs critiquent ses à-coups. Et Marc qui me demande sur un ton tout à fait naturel et innocent: "Ah oui au fait: t'as pas peur en voiture, toi?". Ben non, quelle idée! La démonstration se poursuit sur la voie rapide: "regarde un peu cette stabilité: je suis à 170 là, je lâche le volant et elle bouge pas, comme sur des rails". Et c'est vrai qu'il règne un curieux sentiment de sérénité alors qu'on file sur la voie de gauche en laissant sur place tout ce qui roule à côté.

J'avais vaguement repéré le Coyotte fixé au rétro, je découvre maintenant son signal sonore. Gros freinage, on fait coucou au radar en passant et c'est reparti. Je commence à réaliser pourquoi il est si difficile de lever le pied avec une voiture pareille: je me souviens avoir fait le même trajet en passager dans une brave Focus tdci à vitesse légale, dans laquelle je m'étais pourtant senti moins en sécurité! Et pendant que les km défilaient j'écoutais Marc me parler de sa Modena, de la sensualité (selon ses propres mots) des prises d'air sur les ailes AR, etc...

Une anecdote durant le parcours, on avait fait la dernière partie du trajet en compagnie de deux Porsche survitaminées (préparées chez Delavilla) rencontrées par hasard sur la route. Arrivés au péage le boitier de télépéage avait fait quelques caprices, assez longtemps pour laisser les Porsche filer devant... Réaction immédiate du conducteur: "Accroche-toi, c'est parti!". Le V8 avait enfin l'occasion de montrer qu'il aime monter très haut dans les tours.

Première, deuxième, troisième, les claquements de la boite F1 seraient presque inquiétants, et pour la douceur on repassera. En fait c'est bien plus tard, après un (court) parcours dans une Scuderia, pour comprendre vraiment pourquoi la boite de la Modena était réputée lente...

Coup d'œil rapide sur le compteur au moment où l'on rattrapait les 2 Porsche: euh, ah oui quand même ça fait beaucoup... Commentaire amusé de Marc: "T'as vu? 230, et là j'ai même pas encore mis la 6eme!". Euh, on pourrait p'têtre s'en contenter pour l'instant…

La suite (La Scuderia d'un certain Patrick sur une petite route de montagne, mais aussi et surtout la fantastique Enzo de Florent sur le circuit de l'Isle d'Abeau) ce sera pour une prochaine fois  ;)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
f360cs

Bon allez, bien que n'ayant jamais conduit une Ferrari, je raconte quand même ma "première fois"... en passager! Je m'excuse d'avance le texte risque d'être un peu long (je me connais...).

C'était en septembre 2010 à l'occasion de "Rêve et Don": Marc alias Scombo, qui on le sait nous a hélas quittés entre-temps, m'avait spontanément proposé de m'emmener. On s'était donné rendez-vous tôt le dimanche matin à l'entrée du parc (ceux qui connaissent Lyon devineront lequel). On ne se refait pas, trop impatient, j'étais là avec un bon 1/4 d'heure d'avance, à guetter son arrivée en essayant de repérer la Modena à l'oreille.

En fait, pas évident de repérer le V8 à bas régime dans la circulation (et donc noyé au milieu des diesel en tous genres) et finalement j'ai découvert en même temps le chant du moteur et la silhouette rouge de celle qu'il surnommait affectueusement la "Scombodena". D'habitude quand je voyais passer une Ferrari je la suivais du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse, au mieux elle se garait et je regardais son propriétaire en sortir et s'éloigner, abandonnant pour un temps sa belle aux regards des passants. Mais pas cette fois: le conducteur grisonnant à la carrure imposante affichait un sourire spontanément sympathique quand je suis allé à sa rencontre.

"Je suis pas bien réveillé, viens on va se prendre un café avant d'y aller". Le ton était donné: un Ferrariste simple et décontracté comme on les aime, montre Ferrari au poignet, qui parle de sa belle rouge avec une passion évidente. Il plaisante même sur le fait que j'avais quelque peu critiqué l'esthétique de la Modena sur le net peu de temps auparavant! (je garde certes une préférence pour la génération précédente). J'étais un peu intimidé malgré tout.

Et puis on monte à bord. Curieuse sensation, cet habitacle vu et revu en photo tant de fois et qui devenait réel tout d'un coup, plus vaste que je ne l'aurais cru, et rempli de petits détails esthétiques qui rappellent que l'on est pas dans une voiture "ordinaire". Je suis tout d'abord un peu surpris par la douceur de la bête: ronronnement discret du V8, les raccords de goudron gommés par la suspension, la boite F1 pourtant réputée pour sa brutalité passe les vitesses avec une discrétion exemplaire. Explication de Marc: "elle est encore froide, pas plus de 4000 tr/mn". De toute façon la rue est encombrée par des voitures... qui paraissent un peu plus hautes que d'habitude.

Premier avertissement sur le périph', le V8 s'éclaircit la voix tandis que le décor accélère, et en effet la boite de vitesses se réveille aussi: ok, je vois pourquoi les essayeurs critiquent ses à-coups. Et Marc qui me demande sur un ton tout à fait naturel et innocent: "Ah oui au fait: t'as pas peur en voiture, toi?". Ben non, quelle idée! La démonstration se poursuit sur la voie rapide: "regarde un peu cette stabilité: je suis à 170 là, je lâche le volant et elle bouge pas, comme sur des rails". Et c'est vrai qu'il règne un curieux sentiment de sérénité alors qu'on file sur la voie de gauche en laissant sur place tout ce qui roule à côté.

J'avais vaguement repéré le Coyotte fixé au rétro, je découvre maintenant son signal sonore. Gros freinage, on fait coucou au radar en passant et c'est reparti. Je commence à réaliser pourquoi il est si difficile de lever le pied avec une voiture pareille: je me souviens avoir fait le même trajet en passager dans une brave Focus tdci à vitesse légale, dans laquelle je m'étais pourtant senti moins en sécurité! Et pendant que les km défilaient j'écoutais Marc me parler de sa Modena, de la sensualité (selon ses propres mots) des prises d'air sur les ailes AR, etc...

Une anecdote durant le parcours, on avait fait la dernière partie du trajet en compagnie de deux Porsche survitaminées (préparées chez Delavilla) rencontrées par hasard sur la route. Arrivés au péage le boitier de télépéage avait fait quelques caprices, assez longtemps pour laisser les Porsche filer devant... Réaction immédiate du conducteur: "Accroche-toi, c'est parti!". Le V8 avait enfin l'occasion de montrer qu'il aime monter très haut dans les tours.

Première, deuxième, troisième, les claquements de la boite F1 seraient presque inquiétants, et pour la douceur on repassera. En fait c'est bien plus tard, après un (court) parcours dans une Scuderia, pour comprendre vraiment pourquoi la boite de la Modena était réputée lente...

Coup d'œil rapide sur le compteur au moment où l'on rattrapait les 2 Porsche: euh, ah oui quand même ça fait beaucoup... Commentaire amusé de Marc: "T'as vu? 230, et là j'ai même pas encore mis la 6eme!". Euh, on pourrait p'têtre s'en contenter pour l'instant…

La suite (La Scuderia d'un certain Patrick sur une petite route de montagne, mais aussi et surtout la fantastique Enzo de Florent sur le circuit de l'Isle d'Abeau) ce sera pour une prochaine fois  ;)

Cette voiture, c'était moi dedans il y a 2 semaines !  ;D A vendre au fait !! ;) ;) ;) ;)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Samuel

je me suis relu et j ai l impression d avoir ete un peu ridicule! non? :(

Non je ne trouve pas non plus, juste très sincère et pour ça merci  ;)

Je n'y suis pas encore, mais j'avoue qu'en te lisant je me suis projeté, mais aussi pas mal reconnu (par avance  ;) ) pour diverses raisons très personnelles aussi...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
colin

;)  Je remercie tout le monde d’avoir pris le temps de nous faire part de leur histoire, ils sont tous avec leurs propres émotions et même je ne sais pas si ça ce dit mais je me permets d’avoir la larme à l’œil pour certains qui sont très émouvant je trouve, donc pas dans un ordre spécifique je remercie les suivants pour leur contribution :

• Office XP Microsoft word

• Bernard

• Pascal328gtb

• Maranhello

• Goupy

• F360cs

• Nicolory

• Venturi

Et les suivants :

• Samuel

• Forza passione

• Syblas

Qui sont parmi de nombreuses personnes qui suivent vos histoires

Merci à tous

Et en attendant les autres…

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
colin

:-*  Juste un problème d’adrénaline « Infam red mist »  2

Vu côté passager (donc de moi, Florence)

Ce jours-là : Depuis qu’il sait qu’il va conduire une 430, il flotte, n’entend rien à ce que je lui dis, dis oui à tous et passe une matinée le sourire aux lèvres.

14h il monte dans la voiture en tant que passager avec le concessionnaire, il est seul au monde. Je les vois partir et revenir, ras. Je viens à leur rencontre. On lui donne les clés et lui réexpliquant un peu les manettes, et la tout un coup il se rappelle que l’on a fait les boutiques et s’inquiète de ne pas pouvoir mettre les paquets dans le coffre de la Ferrari, c’est un indice de son taux d’inconscience à ce moment-là, s’inquiéter de paquets (déjà rangés dans la jag) alors qu’il va conduite une Ferrari. Mais il est scotché à cette idée, ca ne va pas loger. Obliger de lui remettre les idées en places, « t’occupe pas de ca c’est réglé » et il daigne démarrer. Circuit tel qu’il la décrit sauf que si les autres voitures sont bien rangées à droite c’est que lui circule au milieu des 2 voies !! Hum je ne dis rien tant que les autres se gare, ca va !! Il me demande d’ouvrir les vitres car il a un peu chaud, je ne peu pas trop de bouton que je ne connais pas, je ne voudrais pas déclencher quelque chose que l’on ne maitrise pas. Accélération ok, parfais pour moi, donc pas assez vite pour lui. De retour à la concession (aih attention les bordures !) il gare la voiture et un homme d’une soixantaine d’année ma tombe dessus des que j’ouvre la porte, il nous a suivi, est passionné de Ferrari et veut la voir de plus prêt. On lui dit bien sur que c’est juste un essai et voila tout le monde est heureux. Cool en fait.  O0

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
bernard

:-*  Juste un problème d’adrénaline « Infam red mist »  2

Vu côté passager (donc de moi, Florence)

Ce jours-là : Depuis qu’il sait qu’il va conduire une 430, il flotte, n’entend rien à ce que je lui dis, dis oui à tous et passe une matinée le sourire aux lèvres.

14h il monte dans la voiture en tant que passager avec le concessionnaire, il est seul au monde. Je les vois partir et revenir, ras. Je viens à leur rencontre. On lui donne les clés et lui réexpliquant un peu les manettes, et la tout un coup il se rappelle que l’on a fait les boutiques et s’inquiète de ne pas pouvoir mettre les paquets dans le coffre de la Ferrari, c’est un indice de son taux d’inconscience à ce moment-là, s’inquiéter de paquets (déjà rangés dans la jag) alors qu’il va conduite une Ferrari. Mais il est scotché à cette idée, ca ne va pas loger. Obliger de lui remettre les idées en places, « t’occupe pas de ca c’est réglé » et il daigne démarrer. Circuit tel qu’il la décrit sauf que si les autres voitures sont bien rangées à droite c’est que lui circule au milieu des 2 voies !! Hum je ne dis rien tant que les autres se gare, ca va !! Il me demande d’ouvrir les vitres car il a un peu chaud, je ne peu pas trop de bouton que je ne connais pas, je ne voudrais pas déclencher quelque chose que l’on ne maitrise pas. Accélération ok, parfais pour moi, donc pas assez vite pour lui. De retour à la concession (aih attention les bordures !) il gare la voiture et un homme d’une soixantaine d’année ma tombe dessus des que j’ouvre la porte, il nous a suivi, est passionné de Ferrari et veut la voir de plus prêt. On lui dit bien sur que c’est juste un essai et voila tout le monde est heureux. Cool en fait.  O0

I like  ;)

J'ai eu également la chance de monter dans une 430 , ce fut quelques moments d'intense plaisir , et j'ai pu renouveler l'expérience ! 


 

Pour le registre des  Maranello  , je suis à la recherche de toutes informations , n° Vin , # ass et n° moteur  ainsi que la configuration !.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Furanku

A mon tour de vous raconter mes trop courtes expériences de non propriétaire de Ferrari!

La première fois que j'ai roulé en passager dans une Ferrari, c'était dans la 512TR d'un ami de mon père. Il avait eu avant une 308GTS, mais je n'avais pu alors que m'asseoir dedans, il n'avait pas voulu la sortir ce jour là...

Nous partons donc sur les petites routes de campagne. Le V12 à plat ronronne gentiment derrière nos oreilles, et pour tout dire, la sensation d'accélération est décevante. Ce que je ne sais pas encore à ce moment là, c'est que le temps de chauffe sur un tel moteur est très long, et les 10 premières minutes se font à un train très tranquille, qui finit par me faire douter de la réelle puissance des voitures que j'adore depuis déjà pas mal d'années... puis la petite aiguille de température d'huile s'ébranle enfin, et dépasse le premier cran de graduation: "on peut y aller!". Grande ligne droite bien dégagée, le moteur prend enfin ses tours, et la sensation d'accélération mêlée à la symphonie des 12 cylindres délivre enfin les émotions tant espérées. Ah, là, oui, j'ai compris. C'est donc ça une Ferrari. Le sourire ne quittera plus mon visage de tout le (trop court) voyage. De retour à la maison de notre ami, c'est le tour de mon père de prendre ma place, et je reste là à ressasser dans ma tête les moments magiques et inoubliables que je viens de vivre. C'était il y a un peu plus d'une douzaine d'années.

A mon arrivée au Japon en 2004, j'ai découvert près de là où j'habitais un petit vendeur de voitures de sport d'occasion. Le jour où ils ont eu une F40 en vitrine, je me suis décidé à rentrer et à discuter avec le propriétaire du magasin. Nous sommes depuis devenu amis, et grâce à lui, j'ai pu monter en passager dans une 512TR (une seconde fois), une F512M, une Countach et une Diablo (hors sujet), et surtout surtout dans la fameuse F40. Cette expérience est bien sûr la plus marquante de cette période. Cette voiture n'a rien à voir avec les autres. Ce n'est pas une voiture de sport, c'est une voiture de course, sans aucun compromis. L'odeur d'huile, les sons qu'on y entend (non pas seulement le moteur, mais également les graviers qui frappent le fond en carbone, les freins qui couinent, les pneus sur le bitume, tout tes extrêmement présent), les vibrations qu'on ressent dans le dos, tout participe à l'incroyable charisme qui émane de cette machine de rêve. Nous n'avons eu la voie libre qu'une fois pour faire monter un peu le moteur dans les tours et enfin faire parler les turbos, et cet instant m'a bien fait comprendre que cette voiture avait un potentiel hallucinant, que j'espère un jour pouvoir expérimenter dans de meilleures conditions.

C'est aussi grace à ce magasin que j'ai pu conduire pour la première fois une Ferrari. C'était une 348TB, mais je dois avouer que l'expérience a été relativement frutrante, puisque je n'ai pu la conduire que sur une route toute droite limitée à 60... ça a duré 5 minutes, et je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable. J'ai pris bien plus de plaisir au volant de la F430 F1 que j'ai conduit sur circuit (cadeau de noël 2008). Les accélérations et surtout la violence des passages de vitesse étaient époustouflantes!

Enfin ma dernière expérience en date, 15 minutes en passager dans la 275GTB d'un ami à Limoges. Là, un tout autre monde. Je monte dans la voiture, cherche, en vain, un ceinture de sécurité... il n'y en a pas. On part, nous roulons sur de très petites et très mauvaises routes de campagne. La voiture est en rodage (moteur entièrement refait), et nous ne pouvons pas dépasser les 5000 tours, mais déjà le son du moteur est sublime. La sensation de vitesse est très présente, du fait du manque total d'insonorisation, et du sentiment de sécurité précaire, notamment avec l'absence de ceinture qui choque vraiment les gens de ma génération. Mais à quelle vitesse roule-t-on? Un coup d'oeil sur le compteur: 70km/h... ah bon??? J'aurais dit un bon 120... un bon moyen de s'offrir des sensations tout en protégeant son permis de conduire! Mais une fois sur des routes plus larges, la voiture se permet d'accélérer franchement, et la limite des 5000 tr/min est vite atteinte. Il n'en reste pas moins que les sensations d'accélération, pour une voiture de 1965, sont vraiment très bonnes. Les 300cv sont bien au rendez-vous, et le poids contenu de la voiture lui permet de ne pas rougir en face d'une très grande majorité des voitures modernes.

Voici pour mes expériences Ferraristiques vu de l'intérieur. Mais je dois dire que le jour où mon coeur a battu le plus fort, c'est quand j'ai vu arriver à Vichy en 2010 la "GTO6". Cette voiture exerce sur moi un pouvoir particulier, quelque chose qui me fait vibrer plus que toute autre chose. J'ai la chance d'être devenu ami depuis cette année avec le fils d'un des heureux propriétaires de 250GTO, et j'ai pu passer un repas chez lui en compagnie de ses parents. Son père, grand passionné de Ferrari, est un homme charmant, et il m'a invité à venir voir ses voitures quand je voudrais en Angleterre. Je ne désespère donc pas, secrètement, de me faire un jour emmener faire un tour dans sa GTO... peut-être, qui sait...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

0