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    Comment franchir le pas et acheter votre première Ferrari


    Mike051

    Comment en vient-on à se dire qu'une Ferrari devient un objectif d'achat ? Comment franchir le cap psychologique et comment embarquer votre entourage dans ce projet ? Comment vous entourer pour que le rêve devienne réalité et ne tourne pas au cauchemar ? Comment réaliser cet achat à l'étranger car les beaux exemplaires sont rares ? Toutes ces questions, @Mike051 a dû leur trouver des réponses et son histoire, toute récente, est riche d'enseignements. Il est parti de "une Ferrari même pas en rêve" à une magnifique Ferrari 612 Scaglietti dans son garage, dont il partage le plaisir avec sa famille. Et si son exemple vous inspirait ?

     

    @Franck : Hello Mike051. Tout d’abord, peux-tu nous expliquer ton parcours ?


    @Mike051 : Mon parcours ... je n’en ai pas vraiment ! J’ai toujours été passionné par l’automobile et par le sport auto : F1, Le Mans, Indy, WRC, etc. J’avais, comme beaucoup de ma génération, les posters des Ferrari Testarossa, Lamborghini Countach, Porsche 969 et autres Ferrari F40 dans ma chambre, tout autant que ces mêmes modèles en Bburago 1/18ème. Mais avec une éducation et une culture très « terre à terre », ces voiture d’exception ne constituaient pas un rêve pour moi, et encore moins un objectif ! Je préférais m’axer sur d’autres priorités (maison, enfants, etc….), même si, au fond de moi, je pense aussi que je me mettais plein d’autres priorités pour que l’auto plaisir n’en soit jamais une.

     

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    @Franck : Tu n’as pas eu d’autos sportives ou de luxe avant ?


    @Mike051 : Non ! Ma meilleure voiture a été une BMW E91 330D. Tout juste je m’étais accordé un Stage 1 dessus mais rien de plus. Tu vois, c’était light….

     

    @Franck : Qu’est ce qui t’as amené à notre marque favorite ? Quel a été ton cheminement ?


    @Mike051 : En 2012, dans le cadre de mon job, j’ai été amené à travailler de façon assez intense avec un gars prénommé Franck. De fil en aiguille, nos discussions du midi se concentrèrent sur l’automobile, et malgré nos différences d’approche (lui était pro-Ferrari, moi à l’époque j’étais plutôt pro-Porsche), un point nous unissait : la passion automobile. Bon….ce gars… était tout de même très « piquouzé » Ferrari puisque je découvris qu’il était créateur et modérateur du principal forum dédié Ferrari français : Ferrarista !!! :-) De là, et malgré la difficulté de notre projet pro, une amitié s’est créée. Une amitié qui débouchera sur un coup de téléphone début Mai 2016 « Mon équipier ne peut finalement pas venir à notre voyage à Maranello. Souhaites-tu te joindre à moi pour ce trip Ferrarista ? ».


    Sur le coup étonné, j’accepte, même si je n’en attendais pas grand-chose : toujours très axé sur la marque de Stuttgart, je ne perçois pas encore d’émotion particulière à partir à Maranello, juste la possibilité de découvrir un autre monde et curieux de découvrir des « Ferraristes », même si pour moi ces derniers étaient certainement des gens hautains et qui n’allaient pas m’accepter parce que je ne suis pas de leur « caste.

     

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    Et ce fut la révélation ! Certes je fus assez timide et impressionné durant ce voyage, mais je me suis pris plein d’émotions pendant le séjour : tout d’abord par ces membres, dont je percevais l’excitation à faire « enfin » leur connaissance ou bien à se revoir, à faire référence à des anecdotes vécues en ligne, à se remercier pour les coups de mains donnés. Certains qui m’ont même permis de prendre le volant de leurs autos ! Cet esprit chaleureux de communauté, d’entraide, rempli de simplicité et de bon vivant m’a impressionné, l’antithèse de ce que je m’étais imaginé ! Ensuite, avec cette ambiance, cela m’a ouvert les yeux au fil de la semaine sur la marque, pour terminer en apothéose le dernier jour lors de la visite de l’usine. En tant que féru de F1, se retrouver dans le bâtiment F1 Corse Clienti entouré d’une trentaine d’anciennes F1, ce n’est pas rien …. Ce dernier jour, j’étais aussi ému qu’un afficionados de la première heure alors que je ne m’intéressais réellement à la marque que depuis 4 jours ! 


    Je suis revenu piqué de rouge, et surtout, les discussions avec les membres m’avaient démontré qu’une Ferrari n’était pas du domaine de l’inatteignable : cela pouvait non seulement être un rêve mais aussi devenir un objectif ! Par ailleurs, et même si rouler en Italie avec une Ferrari est un cas un peu particulier, j’ai découvert qu’avoir une Ferrari c’est avoir un instrument de bonheur dans les mains, non seulement pour soit mais aussi pour les autres. Cet instrument génère des « bananes » et des pouces levés partout où il passe. Dans notre monde où l’on ne parle que de crises et de mauvaises nouvelles, j’avais découvert un moyen de créer du plaisir et des sentiments positifs autour de moi. Avec du recul, je peux donc dire que c’est l’état d’esprit Ferrarista qui m’a permis de m’ouvrir à la marque, et non l’inverse.


    @Franck : C’était en 2016. Nous sommes maintenant en 2019 : qu’as-tu fait durant ces 3 ans ?


    @Mike051 : Très rapidement à notre retour, posséder ma Ferrari est donc devenu un objectif. Nous avions d’autres projets en cours (gros travaux ayant nécessité un déménagement) : cela ne pouvait être que du moyen terme. Qu’à cela ne tienne, cette phase allait être consacrée à l’étude du marché, et à la définition du budget. Et chose la plus importante pour moi : j’avais du temps pour embarquer ma femme dans ce choix. En effet, vu notre situation, je savais que cela allait nécessiter des efforts conséquents à notre niveau, et qui plus est pour un achat qu’elle jugerait au départ « futile ». Il ne fallait donc pas que je force les choses mais bien que j’en fasse un projet commun. 


    On a alors commencé à aller à des évènements auto, à aller voir des autos en vente, et progressivement elle a compris que c’était ma passion (ça elle le savait déjà), mais aussi mon objectif. Elle ne m’a imposé qu’une seule chose au final : que ce soit une bonne excuse pour sortir plus en famille, donc une 4 places (j’ai 2 enfants, actuellement 9 et 5 ans). Assez rapidement, nous avons donc ciblé trois autos : la Maserati Granturismo, la Ferrari 456MGT et 612 Scaglietti.

     

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    Un essai de la Ferrari 456MGT lui a fait dire qu’elle ne se sentait pas complètement en sécurité malgré sa ligne sublime, j’ai donc assez vite écarté cette piste, non sans avoir été assez loin avec l’une d’elle qui s’est révélée assez douteuse. Cette expérience m’a permis de creuser le dossier, passer des appels, faire des vérifications, bien épaulé par les conseils de membres de Ferrarista. Cela m’a permis de comprendre qu’un achat de ce type ne s’improvisait pas et nécessitait des comportements différents de ceux pour une « daily ».


    Pour la Maserati Granturismo S, là…ma femme a eu un vrai coup de cœur : plus de place à l’arrière pour les enfants, et celle qu’on a essayée avait un intérieur rouge corail surpiqures blanches du plus bel effet. Elle a craqué pour cet intérieur et m’a dit banco. Heureusement pour moi, elle n’était pas au top au niveau entretien (2 entretiens en 10 ans !), ce qui m’a donné l’argumentation pour ne pas aller plus loin et entamer des recherches sur celle qui était ma vraie cible : la Ferrari 612. 


    La Ferrari 612 Scaglietti, je la connaissais depuis sa sortie bien sûr, mais je la trouvais trop « paquebot », pas assez Ferrari en quelque sorte, surtout après la plastique superbe de la 456. Mais lors de notre voyage de Maranello 2016, une 612 en vente chez le concessionnaire de Modène m’intriguait à chaque fois que nous passions devant : elle me captait. Le dernier jour, devant mes exclamations répétées, Franck m’a dit « Allez, on s’arrête ! On va la voir ta Scaglietti ! ». Intimidé au premier abord à l’idée d’entrer pour la première fois dans un garage Ferrari, je fus subjugué par ce modèle, qui s’avérait être une magnifique version One-To-One. De plus près, je lui ai trouvé beaucoup de codes stylistiques historiques de Ferrari, et une ligne néo-rétro qui me correspondait finalement bien : ni tout jeune, ni tout à fait vieux.

     

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    Retour en 2018, le hasard fait que je donne un coup de main à 2 membres du forum pour la recherche de leur auto (une Stradale et une….612 One-To-One), et en retour ils m’ont partagé beaucoup d’infos sur leur achat, ce qui m’a permis d’avoir deux expériences concrètes d’achat d’une Ferrari : comment s’y prendre, comment vérifier l’historique, mise en relation avec une concession officielle pour organiser un check-up de l’auto, façon d’aborder la négociation, rapatriement depuis l’étranger, les immatriculations étrangères, etc…. En vivant par procuration (y compris les émotions !) ces deux achats, j’avais acquis de l’expérience. Et j’ai compris que pour un achat réussi, il fallait prendre son temps, et s’appuyer sur un réseau comme celui de Ferrarista pour nous aider à obtenir les bonnes informations et les bonnes vérifications.


    Puis, début 2019, le budget pour une Scaglietti 2005-2006 étant rassemblé, on pouvait se lancer dans les recherches actives, cette fois-ci pour moi, pour MA Ferrari : si possible une pack HGTC pour profiter des belles vocalises sortant de l’échappement sport et avoir des jantes 19 ou 20 pouces plus harmonieuses je trouve que les standards en 18. On a été en voir 4 ou 5 en région parisienne, mais cela n’a pas été concluant. Une cependant a retenu notre attention – une HGTC-, mais probablement à cause d’un stockage trop long en plein soleil beaucoup de coutures d’éléments en cuir avaient sauté, ce qui supposait un budget sellier conséquent. Pour une première acquisition, je ne souhaitais pas partir dans ce type de projet.


    Dans le même temps, je remarque en Allemagne une version « One-To-One » un peu plus cher, mais finalement pas beaucoup plus quand on considérait le budget sellier de la précédente. J’ai donc pris un billet d’avion pour aller la voir, après avoir pris les renseignements de son historique et ses entretiens.
    Ce ne fut pas concluant, pour plein de raisons : 
    - Tout d’abord psychologiquement : je n’étais pas encore prêt à franchir le pas. Je savais que pour sauter les barrières que je m’imposais, il fallait que ce soit le cœur qui parle et non le cerveau, et mon cœur ne pouvait pas parler par la stupidité du pro qui n’avait pas prévu de me faire essayer l’auto « vous l’essaierez le jour où vous l’achèterez ! »
    - Ensuite parce qu’elle nécessitait pas mal de vérifications : le pro n’était pas un spécialiste Ferrari (il pensait que la One-to-One était la phase 2 des Scaglietti), le véhicule n’avait pas roulé depuis plus de 2 ans, et j’ai découvert une fuite d’huile qu’il n’avait soit disant pas vue… Je souhaitais lui faire faire un check-up dans la concession officielle la plus proche, Mulhouse (merci au passage au membre qui m’a mis en relation avec le responsable de l’atelier, qui s’est montré très coopératif et volontaire). 
    Enfin….les couleurs ne plaisaient pas à Madame. Et oui, vous aviez presque oublié cet élément essentiel de mon achat !
    Là encore, même si j’étais très déçu, cela m’a permis de progresser encore dans mes réflexes : faire appel à son réseau pour maximiser les contrôles et vérifications, bien annoncer dès le début (ie : avant de prendre ses billets d’avion) que l’on vient pour voir et essayer l’auto, etc.

     

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    Et puis, quelques jours après l’échec de celle-ci, une autre s’est présentée, la même mais en mieux : en concession officielle (donc plus simple pour effectuer les contrôles), un kilométrage plus faible mais régulier (26 000 kilomètres), distribution faite, un intérieur rouge que Madame ne pouvait pas ne pas aimer. Dans les hics, c’est qu’elle était en vente à Prague, et suite à appel, il s’avérait que c’était une deuxième main Tchèque, la première étant … russe. La partie pourrait paraitre complexe, mais m’appuyant sur les expériences passées, je me suis contenté d’avancer de façon pragmatique. Et au final, j’ai eu de bonnes surprises : 
    - Elle a été acquise neuve à Moscou. Ce n’est donc pas un véhicule européen ayant transité par l’est (j’y reviens plus tard), mais bien un véhicule qui a été utilisé 7 ans à Moscou. J’ai d’ailleurs retrouvé des photos de spotters d’elle sur cette période. 
    - Un entretien parfait : 8 entretiens en 9 ans (6 à Moscou, 2 à Prague) : l’entretien en Russie a été confirmé par téléphone auprès de la concession moscovite, qui s’est d’ailleurs montrée très compréhensive et très ouverte quant à ma démarche de vérification. L’achat en Russie et le rapatriement à Prague a été opéré par la concession officielle de Prague, celle-ci ayant été mandatée par un de ses bons clients pour lui trouver une 612 avec intérieur rouge : avant de la vendre, la concession l’a donc achetée 2 ans auparavant : elle connait donc bien le véhicule et a fait les vérifications quant à son historique Russe.


    Seul bémol : une usure plus importante que la moyenne des CCM. Cependant rien de catastrophique (ie : pas d’échéance court-terme), cela me laissera du temps pour trouver la bonne solution (et les membres Ferrarista ont montré qu’il existait plusieurs solutions, notamment le resurfaçage, comme pour les avions). Donc pour moi, rien de rebutant, il faut juste le prendre en compte et le prévoir, et le tarif de l’auto prenait en compte cet élément.

     

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    @Franck : Quels sont les points particuliers que tu as pris en compte lors de cette recherche ?


    @Mike051 : Les mêmes que ceux déjà évoqués par l’ensemble des membres lorsqu’on s’intéresse à leur parcours et achat. Tout d’abord comprendre les forces et faiblesses du modèle visé. Cela permet d’étudier tout particulièrement les points faibles lors d’une visite d’un modèle et de voir s’ils ont déjà été traités. La Ferrari 612 Scaglietti semble relativement épargnée par les défauts de conception. Seuls les points habituels liés au poids de l’auto sont à surveiller : rotules et silent-blocs. A noter que c’est un modèle qui, vu son poids, semble user plus que d’autres modèles ses disques de freins, et même lorsque montée en CCM. J’ai vu plusieurs modèles avec un ratio de 2 à 3% par 1 000 kilomètres au lieu du ratio à priori habituel de 1% / 1 000 kilomètres.
    Ensuite, il faut absolument comprendre l’historique, qu’il soit cohérent et limpide, et qu’il soit vérifié avec une concession (avoir un réseau de membres aide à contacter les bonnes personnes et à être pris au sérieux sur sa démarche). Il faut aussi que l’auto ait roulé régulièrement, et qu’elle possède des preuves d’entretien régulier (concession ou pas concession, c’est surtout pour moi la compétence du garage qu’il faut étudier).
    Et enfin, un dernier élément que les membres disent tous, mais qu’il est difficile de percevoir tant qu’on ne l’a pas vécu : laisser parler son cœur et laisser son feeling nous guider. J’ai vu un certain nombre de modèles. A chaque fois, cela freinait sur différents points et je n’arrivais pas à me décider, tout simplement parce que ce n’était pas les bonnes. Je peux vous assurer que lorsque je l’ai vue en annonce, lorsque j’ai échangé avec le garage, et surtout quand je me suis retrouvé devant elle, je savais que c’était ELLE.  « Ca doit venir de l’intérieur », pour parodier un certain film…

     

    @Franck : J’en déduis que cela s’est fait vite ?


    @Mike051 : Oui. J’ai été le premier à appeler. Le garage tchèque m’a transmis au fil de l’eau toutes les informations que je demandais, y compris les checks que je demandais (ex : taux de compression), que j’ai envoyés à des membres Ferrarista et à mon futur garagiste pour validation préalable. Ses explications étaient limpides, et mes vérifications concluantes. En outre il a été très précis sur ses quelques défauts. J’ai donc rapidement pris un billet d’avion, en précisant bien cette fois-ci que je voulais l’essayer sur route et qu’il faudrait la monter sur le pont !


    En arrivant à Prague, bien que non préparée encore, elle était en très bon état : cuirs impeccables, quelques éléments de carrosserie repeints : pare-chocs, etc. Elle était absolument telle que la concession me l’avait décrite, ce qui m’a conforté dans mon feeling et mon opinion. La négociation s’est faite rapidement. J’y ai notamment inclus la correction d’un certain nombre de petits défauts.


    3 semaines après, j’étais à nouveau à Prague pour prendre possession de l’auto et revenir avec par la route (1 050 kilomètres) dans la journée. Intense journée, mélange d’émotions mais aussi de stress (je suis un grand stresseux) : bouchons gigantesques par 37°c en Allemagne, orage intense sous 12°c en France, etc…. Mais le soir, « Gina » était dans le garage, avec une bouteille de Champagne assortie aux couleurs de l’auto et 2 coupes délicatement posées sur son toit électrochromique en attendant l’arrivée de Madame.

     

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    J’ajoute un dernier élément, puisque cela m’a été demandé par des membres : la particularité d’acheter dans un pays de l’Est.
    - Tout d’abord, la République Tchèque (comme la Hongrie) sont des pays historiquement assez occidentaux. Il y a donc moins de différences culturelles à mon sens qu’avec d’autres pays plus à l’Est. Par ailleurs, dans mon cas, ce n’est pas une auto occidentale qui a transité par l’est (où là on peut penser que cela a été un moyen de court-circuiter les procédures de contrôle d’expert que nous avons), mais une auto acquise dans une concession officielle de l’Est, qui plus est avec un entretien complet et vérifiable en concession. De toutes façons, n’ayant pas connaissance des spécialistes dans ces pays, je n’aurais pas acquis un véhicule entretenu ailleurs que dans le réseau officiel. 
    - Sur la partie administrative, la République Tchèque gère les immatriculations comme l’Allemagne : fourniture de plaque temporaire tchèque (valable 1 mois) avec assurance au tiers (pensez à prendre votre assurance tout risque en plus, surtout si vous la ramenez par la route, votre assurance n’a aucun mal à prendre en compte une immatriculation autre que française, ou à défaut le VIN). Le garage possédait un compte en euros, ce qui m’a permis de faire le virement directement sans conversion. Ce dernier a mis 3 jours pour être effectif. Le contrat de vente a été rédigé en anglais. La facture était en tchèque, mais n’a pas posé de soucis de compréhension à mon service des impôts pour l’établissement du quitus fiscal. 
    - Enfin, ne pas oublier que dans mon cas, sa 2ème main étant tchèque, pas de réception isolée auprès de la DRIRE à prévoir, ni de TVA puisque l’auto provient d’un pays européen. A noter que l’auto venant initialement de Moscou, j’ai demandé au garage à ce qu’il me confirme que les autos vendues sur ce marché étaient bien en spécifications européennes, ce qui est le cas. 

     

    @Franck : Et maintenant ?


    @Mike051 : Et maintenant tout est à faire ! Planifier des WE en famille, réfléchir et mettre en place le plan d’entretien et d’amélioration de l’auto sur le long terme (CCM donc, mais aussi quelques autres éléments que je souhaiterais améliorer ou restaurer).  L’objectif court-terme est cependant l’obtention de son immatriculation définitive. Si cela intéresse nos membres, un second article focalisé sur la procédure d’import d’un véhicule provenant d’Europe sera réalisé.

     

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    @Franck : que me dirais-tu aujourd'hui si, n’ayant pas de Ferrari, cette marque présentait un intérêt certain pour moi ?


    @Mike051 : Déjà en premier, de t’inscrire sur Ferrarista : de découvrir cette communauté, d’aller rencontrer ses membres durant les nombreux évènements organisés. C’est le meilleur moyen de savoir si tu adhères à cette mentalité et cette marque. Ensuite, d’utiliser cette communauté pour te faire une opinion de chaque modèle, leurs caractéristiques, leurs points singuliers. En parallèle, se renseigner sur le marché en s’abonnant aux sites d’annonces. Enfin, avec toutes les bonnes pratiques acquises, se lancer et étudier de façon pragmatique chaque opportunité, en utilisant le réseau des membres pour t’aider dans ta démarche et tes réflexions.


    Comme dit à de multiples reprises, un tel achat ne peut se comparer à celui d’une « daily », Ferrarista et ses membres sont le meilleur moyen pour faire le bon achat ... et contribuer aux bons achats des autres. Car c’est ça la force d’une communauté : recevoir et donner.
    J’ai maintenant hâte de pouvoir m’inscrire aux prochains évènements et de vivre pleinement ces bons moments, à commencer, je l’espère, par le voyage à Maranello et le 2ème meeting national Ferrarista.

     

    --

     

    Un grand merci @Mike051 pour ce retour d'expérience très détaillé. Qu'aimeriez-vous savoir de plus sur achat d'une Ferrari 612 Scaglietti ? Aimeriez-vous qu'il vous détaille les formalités pour immatriculer une Ferrari étrangère ? Quelles sont les réflexions que vous vous êtes faîtes en lisant cette histoire ?

     

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    Le 08/01/2024 à 12:28, Laurent 34 a dit :

    Tu aurais conservé le VIN de cette voiture @loic45 ? Ça peut être utile de le diffuser, pour que personne ne se fasse pigeonner 😉

     

    VIN : ZFFYR51B000126312

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    Laurent 34

    Posté(e)

    Il y a 9 heures, loic45 a dit :

     

    VIN : ZFFYR51B000126312

    Merci @loic45, ça peut éviter une grosse boulette 😅

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    Oui d'ailleurs à l'époque je l'avais signalée sur le forum de mémoire. Au moment où il cherchait à la revendre.

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