• Franck
    Les Ferrari Owners Days constituent le gros événement du début d'année pour les propriétaires de Ferrari. Mais qui dit début d'année implique un risque au niveau de la météo. Cette édition 2010 connue une pluie omniprésente. L'occasion de belles photos sur piste, la pluie dégagée par les autos rendant encore mieux l'impression de vitesse. Voici mes 13 plus belles photos prises sur le circuit de Nevers Magny-Cours le samedi 26 mars 2010 dans ses conditions difficiles.
     

    Photo 1 : Sur la pitlane, les Ferrari sont alignées pour attendre le top départ de la session. Une sirène retentit et les feux passent au vert. Les conditions météorologiques sur le circuit de Nervers Magny-Cours en ce samedi 27 mars ne sont guère meilleures que celles de la veille.
     

    Photo 2 : La Ferrari 458 Italia qui revient après son premier tour de piste vous montre bien l'énorme travail realisé par les pneumatiques pour évacuer l'eau et permettre de trouver du grip.
     

    Photo 3 : Le travail est le même pour cette Ferrari 599 GTB Fiorano. Sur cette photo la pluie qui tombe est encore plus visible. L'adhérence précaire et le danger associé sont palpables.
     

    Photo 4 : Les Ferrari F430 GT et Challenge entrent à leur tour en piste. Cette photo vous permet de noter les différences de ces deux modèles au niveau de la carrosserie.
     

    Photo 5 : La Ferrari F430 Challenge rosso corsa des établissements Pozzi. Comme sur les autres photos prises dans la ligne droite des stands, la quantité d'eau évacuée en pleine accélération est impressionnante !
     

    Photo 6 : La Ferrari F430 Challenge noire arrive juste derrière la rouge, vous permettant de voir comment un simple changement de couleur transforme votre perception d'une auto.
     

    Photo 7 : Cette photo prise avec plus de recul situe les Ferrari dans leur contexte, celui de la ligne droite du circuit F1 de Nevers Magny-Cours, sous des trombes d'eau. Vous imaginez mieux le son des échappements qui résonne dans les tribunes.
     

    Photo 8 : Les Ferrari F355, dont le moteur est plus exposé aux éléments que celui de ses cadettes sont également sur la piste. Mon expérience est que même avec une grosse pluie, lorsque le moteur est chaud, le capot moteur reste toujours sec si vous roulez sous la pluie avec votre Ferrari F355.
     

    Photo 9 : Sa petite soeur, la Ferrari 348, est aussi en piste. Sans aucune aide électronique, les Ferrari 348 et F355 doivent être pilotée avec encore plus de vigilance que les productions plus récentes.
     

    Photo 10 : Ferrari F430 Scuderia rosso corsa sous le déluge. Les vitres, la trappe à essence, la hauteur de caisse, vous permettent de la distinguer des F430 Challenge photographiées plus haut.
     

    Photo 11 : Ferrari F430 GT rosso corsa. Regardez la photo juste au dessus pour comparer avec une Ferrari F430 Scuderia. Dans les stands ces autos doivent être poussées car elles sont peu maniables.
     

    Photo 12 : Une Ferrari Testarossa noire qui a beaucoup tourné sur ces deux jours pour le plus grand plaisir de ses occupants et des spectateurs. Je trouve sa ligne toujours aussi craquante.
     

    Photo 13 : Pour terminer cette série, une Ferrari Challenge Stradale rosso corsa avec les tribunes du circuit de Magny-Cours en arrière-plan et des paquets d'eau dans son sillage. Un beau résumé de ces sessions du samedi 27 mars lors des Ferrari Owners Days 2010.
     
    Cet article est le quatrième d'une série de six articles consacrés aux Ferrari Owners Days 2010. Ne manquez pas demain la cinquième partie de ces articles et photos consacrés aux Ferrari Owners Days 2010 ! Une thématique complètement différente vous sera proposée. Retrouvez les autres articles de la série :
    - 13 photos sur circuit de nuit lors des Ferrari Owners Days 2010
    - 18 photos vues du ciel des Ferrari Owners Days 2010
    - 14 photos du paddock des Ferrari Owners Days 2010
    - 20 photos des stands aux Ferrari Owners Days 2010
    - 15 photos en gros plan sur circuit aux Ferrari Owners Days 2010
     
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    Quelle est votre photo préférée sur cet article ? A l'issue des 6 articles des meilleures photos des Ferrari Owners Days regroupées par thème, vous pourrez télécharger vos préférées qui seront publiées dans un article "Best Of". Par exemple pour en faire votre fond d'écran si vous le souhaitez. N'oubliez pas de voter pour votre photo préférée sur chacun des articles !
     
    Etiez-vous présent lors de ces Ferrari Owners Days 2010 ? Quelles sont les Ferrari que vous avez préférées voir sur la piste le samedi ? Quels sont vos souvenirs des conditions sur la piste ? Avez-vous vécu de petites frayeurs sur ce circuit ?
     
    A lire également :
    - Comment vous inscrire et participer aux Ferrari Owners Days
    - 10 manières de profiter au maximum de vos Ferrari Owner’s Days
    - Débarrasser vous une fois pour toute de votre peur d’amener votre Ferrari sur circuit
    - Les 20 événements Ferrari incontournables en 2010
    Franck
    Quelles Ferrari pouviez-vous admirer cette année sur le paddock des Ferrari Owners Days 2010 ? Quelle Ferrari ancienne ou très récente avez-vous raté ? Quelle était l'ambiance sur le paddock ? Comment s'effectue l'accès et le retour depuis la piste du circuit F1 de Magny-Cours ? Vous découvrirez toutes les réponses et quelques surprises au travers de mes 14 meilleures photos prises sur le paddock des Ferrari Owners Days 2010.
     

    Photo 1 : Une vue qui vous donne une idée de l'ambiance sur une petite partie du paddock le vendredi 26 mars au soir, après être allés chercher nos accréditations. Beaucoup de Ferrari récentes, en particulier des Ferrai 430 Scuderia et des Challenge Stradale. C'est logique de retrouver des pistardes, il s'agit du premier événement circuit de l'année organisé par la Club Ferrari France avec Ferrari South West Europe.
     

    Photo 2 : Oui, il y a eu un rayon de soleil sur ces deux jours. Il fallait en profiter pour prendre des photos car ce fut le seul. Une Ferrari 599 GTB Fiorano au milieu des 430 Scuderia : le ton est donné. Il va y avoir du sport et des décibels sur la piste !
     

    Photo 3 : Les grandes nouveautés de cette édition, les Ferrari 458 Italia, dont les livraisons ont débuté ce mois-ci, sont bien présentes sur la piste F1 de Nevers Magny-Cours pour les Ferrari Owners Days 2010. Les Ferrari de démonstration des concessionnaires forme une grande partie des Ferrari 458 Italia présentes.
     

    Photo 4 : Le buzz du moment est la sortie imminente de la Ferrari 599 GTO. Un concessionnaire en a profité pour garer juste devant l'entrée du parking, bien en évidence, cette "réplique" qui reprend le principe du toit et des rétroviseurs peint en noir mat. C'était le moment ou jamais. Peut-être pour susciter aussi des envies d'achat sur la "vraie" Ferrari 599 GTO ?
     

    Photo 5 : Un résumé du mythe Ferrari sur une photo : la classique et intemporelle Ferrari 328 GTB des années 80 à côté de la dernière supercar Ferrari, l'Enzo ! Deux styles différents et pourtant très Ferrari (ou devrais-je dire Pininfarina ?).
     

    Photo 6 : Avec la Ferrari F40, une des Ferrari qui me fait le plus fantasmer (mais elles ne sont pas les seules) : la Ferrari Challenge Stradale, à laquelle toutes les couleurs semblent aller, comme la Ferrari F355. Ici un bleu Pozzi je pense.
     

    Photo 7 : Certains concessonnaires Ferrari profitent des Ferrari Owners Days pour venir avec un camion et un échantillon représentatif des occasions dont ils disposent à la vente. Une bonne idée puisque rarement leur show-room verra passer autant d'acheteurs potentiels en si peu de temps. Le sponsoring d'ailleurs s'est développé aux Ferrari Owners Days, avec la présence des montres B.R.M. et de Segway, entre autres, sur l'événement.
     

    Photo 8 : La Ferrari la plus ancienne au Club Ferrari France ! Peter Mann, le président du Club, en a profité pour remettre un prix lors du déjeuner du samedi pour récompenser la fidélité du propriétaire de cette superbe Ferrari 512 BB vert bronze, disposant d'un intérieur daytona vert lui aussi. Superbe !
     

    Photo 9 : Une autre photo de Ferrari Challenge Stradale, sans doute dans ma configuration préférée : Rosso Corsa avec la bande caractéristique des Challenge Stradale. La Ferrari de route la plus brutale depuis la Ferrari F40.
     

    Photo 10 : L'accès à la piste s'effectue par le milieu de la voie des stands. 5 minutes avant le début de la session, les accès sont ouverts, ce qui donne lieu à un mini embouteillage de Ferrari devant le point d'accès. Nous sommes loin des embouteillages parisiens ! C'est un plaisir à regarder.
     

    Photo 11 : Le retour après la session sur circuit s'effectue par la voie d'accès au paddock, comme lors de l'arrivée sur les lieux. L'occasion d'un nouveau mini embouteillage pendant quelques minutes, le temps d'une photo et que chacun retrouve une place pour garer sa Ferrari.
     

    Photo 12 : A l'heure de la fin des hostilités, vers 17 heures le samedi 27 mars 2010, la Ferrari F599 GTB servant de Pace Car se retrouve devant le stand ayant servi à s'enregistrer pour les essais des Ferrari California et 458 Italia. Le volet s'abaisse, l'organisation Ferrari va pouvoir tout ranger. L'occasion pour moi de les remercier pour cet événement.
     

    Photo 13 : Je trouvais marrante cette Fiat Grande Punto aux couleurs Ferrari : une livrée rosso corsa avec le logo Ferrari sur la portière suivi du mot "Organizzazione". La voiture utilisée par le président de Ferrari South West Europe, il me semble, M. Francesco Balli. Garé devant, le Fiat du SAV de la concession Pozzi était présent pour parer aux petites réparations.
     

    Photo 14 : La photo de la fin, au moment de quitter les Ferrari Owners Days, le paddock contient encore les Ferrari des plus passionnés, qui ne veulent pas en rater une miette. Curieusement la proportion de Ferrari F355 monte alors en flèche. La mienne est garée tout au fond sur cette photo.
     
    Cet article est le troisième d'une série de six articles consacrés aux Ferrari Owners Days 2010. Ne manquez pas demain la quatrième partie de ces articles et photos consacrés aux Ferrari Owners Days 2010 ! Une thématique complètement différente vous sera proposée. Retrouvez les autres articles de la série :
    - 13 photos sur circuit de nuit lors des Ferrari Owners Days 2010
    - 18 photos vues du ciel des Ferrari Owners Days 2010
    - 13 belles photos sur piste détrempée aux Ferrari Owners Days 2010
    - 20 photos des stands aux Ferrari Owners Days 2010
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    Quelle est votre photo préférée sur cet article ? A l'issue des 6 articles vous proposant mes meilleures photos des Ferrari Owners Days regroupées par thème, vous pourrez télécharger vos préférées qui seront regroupées dans un article "Best Of". Par exemple pour en faire votre fond d'écran si vous le souhaitez. N'oubliez pas de voter pour votre photo préférée sur chacun des articles !
     
    Etiez-vous présent lors de ces Ferrari Owners Days 2010 ? Quelles sont les Ferrari que vous ont le plus marquées sur le paddock ? La Ferrari BB 512 ? La Ferrari Enzo ? La Ferrari 599 GTB avec un toit noir mat ? De quelles anecdotes vous souvenez-vous ?
     
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    Franck
    N'avez-vous jamais rêvé de voler comme un oiseau ? A quoi ressembleraient les Ferrari si vous pouviez les voir du dessus, vues du ciel ? Ce type de photos de Ferrari est rare car ce point de vue est difficile à obtenir. Pourtant les Ferrari sont très belles sous cet angle et les plus récentes vous dévoilent alors leur moteur. A l'occasion des Ferrari Owners Days 2010, depuis le balcon du California Lounge, installé dans les salons du circuit F1 de Nevers Magny-Cours, j'ai pu vous saisir les Ferrari roulant sur la pitlane située juste en dessous. Voici 18 photos vues du ciel choisies parmi celles que j'ai trouvées les plus réussies.
     

    Photo 1 : Comme d'habitude, je vous place en premier celle qui est peut-être ma préférée. Le noir de la piste, assombri par la pluie, est en harmonie avec le noir de cette Ferrari F430 Challenge, faisant ressortir encore mieux les courbes de l'auto et ses touches de couleur.
     

    Photo 2 : La Ferrari 458 Italia commence tout juste à être livrée. En voici deux exemplaires côte à côte, vous permettant de visualiser la différence entre deux couleurs, le rosso scuderia, à gauche sur la Ferrari 458 Italia avec les warning allumés, qui est la couleur des Ferrari Formules 1 actuelles, et le rosso corsa plus classique.
     

    Photo 3 : Une Ferrari 430 Scuderia Rosso Corsa qui s'elance sur la pitlane pour rejoindre la piste. Cette photo montre toute l'eau accumulée sur la piste et les conditions difficiles durant les deux jours des Ferrari Owners Days 2010.
     

    Photo 4 : Autre photo que j'aime beaucoup, par l'opposition du noir et du blanc de la piste et de cette Ferrari F430 Challenge. Le blanc du tracé répond au blanc de la carrosserie quand le noir du bitume détrempé répond au noir des entourages de vitrage de la Ferrari.
     

    Photo 5 : Les Ferrari de collection, de plus d'une vingtaine d'années, étaient également présentes pour ces Ferrari Owners Days 2010, malgré la piste détrempée, à l'image de cette belle Ferrari 328 GTB Rosso Corsa. Je trouve ces Ferrari classiques toujours aussi magnifiques.
     

    Photo 6 : Une autre de mes photos préférées de cette série : la Ferrari F430 GT2 rare et magnifique en jaune avec ses ajouts aérodynamiques noirs. Là aussi je trouve que le noir de la piste la fait mieux ressortir.
     

    Photo 7 : Prise sur le vif, cette Ferrari 430 Scuderia Rosso Corsa change de passager, permettant cette vue porte ouverte, avant de repartir à tombeaux ouverts profiter de la piste.
     

    Photo 8 : Une belle Ferrari F355 rouge intérieur tan, comme la mienne, qui s'élance sur la pitlane pour accéder à la piste du circuit F1 de Nevers Magny-cours. Il y a toujours une émotion particulière à voir et entendre une auto qui ressemble à la vôtre.
     

    Photo 9 : Une Ferrari F430 Challenge rosso corsa discrète. Sans inscription ni couleur particulière, vue du dessus, c'est surtout à ses jantes et sa vitre conducteur que vous la distinguez d'une Ferrari F430 classique.
     

    Photo 10 : Autre photo de la Ferrari 430 Challenge noire prise sous un angle différent. Elle y est encore plus intimidante car ses touches de couleurs à l'avant ne sont pas visibles ici.
     

    Photo 11 : Une autre Ferrari F430 Challenge rosso corsa présente : celle amenée par les établissements Pozzi Levallois et Paris.
     

    Photo 12 : Chaque départ de session sur circuit s'effectuait sous Pace Car, le temps de prendre la mesure pendant 2 ou 3 tours des conditions d'adhérence précaires de la piste détrempée. C'est cette Ferrari 599 GTB Fiorano rosso corsa qui donnait le tempo.
     

    Photo 13 : La Ferrari F430 Challenge blanche reprend la piste. C'est l'occasion de la voir sur la voie d'accélération de la pitlane et non plus à l'arrêt dans les stands.
     

    Photo 14 : Je trouve comme beaucoup que la Ferrari 599 GTB Fiorano est la plus belle Ferrari de la production actuelle. Cette vue du dessus ne peut que me confirmer dans cette impression. Vous ne voyez pas le moteur, comme sur un 8 cylindres, mais vous pouvez admirer l'arceau de sécurité et la place disponible derrière pour des rangements.
     

    Photo 15 : Une autre photo de la grande nouveauté de ces Ferrari Owners Days 2010 : la Ferrari 458 Italia, ici aux couleurs de la concession Pozzi, qui s'élance pour tourner sur circuit.
     

    Photo 16 : J'ai privilégié beaucoup de photos de Ferrari de compétition (F430 Challenge et GT2) ainsi que de nouveautés comme la Ferrari 458 Italia, mais c'est toujours un plaisir de voir par dessus des Ferrari plus communes comme la F430.
     

    Photo 17 : Une Ferrari Challenge Stradale dans une couleur rare, le bleu, car elles sont plus souvent en rouge, jaune ou noir. Une couleur qui lui va bien aussi.
     

    Photo 18 : Une Ferrari 458 Italia dans une livrée noire, encore rare aujourd'hui, et qui lui va bien de mon point de vue. Vous devriez en voir de plus en plus dans les mois à venir dans cette configuration.
     
    Cet article est le second d'une série de six articles consacrés aux Ferrari Owners Days 2010. Ne manquez pas demain la troisième partie de ces articles et photos consacrés aux Ferrari Owners Days 2010 ! Une thématique complètement différente vous sera proposée. Retrouvez les autres articles de la série :
    - 13 photos sur circuit de nuit lors des Ferrari Owners Days 2010
    - 14 photos du paddock des Ferrari Owners Days 2010
    - 13 belles photos sur piste détrempée aux Ferrari Owners Days 2010
    - 20 photos des stands aux Ferrari Owners Days 2010
    - 15 photos en gros plan sur circuit aux Ferrari Owners Days 2010
     
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    Quelle est votre photo préférée sur cet article ? A l'issue des 6 articles vous proposant mes meilleures photos des Ferrari Owners Days regroupées par thème, vous pourrez télécharger vos préférées qui seront regroupées dans un article "Best Of". Par exemple pour en faire votre fond d'écran si vous le souhaitez. N'oubliez pas de voter pour votre photo préférée sur chacun des articles !
     
    Etiez-vous présent lors de ces Ferrari Owners Days 2010 ? Quelles sont les Ferrari que vous avez le plus apprécié de découvrir à cette occasion ? Avez-vous profité du California Lounge ?
     
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    Franck
    Les Ferrari Owners Days 2010 se sont déroulés sous une pluie abondante, sur un circuit F1 de Magny-Cours gras et détrempé. Un temps à ne pas mettre un chat dehors ! Les propriétaires de Ferrari sont-ils restés pour autant chez eux les 26 et 27 mars 2010 ? Contrairement à certaines idées reçues, les Ferrari récentes et plus anciennes étaient sur la piste, sous les trombes d'eau, mais pour le plus grand plaisir de leurs propriétaires ! Voici le récit de la première journée, le vendredi 26 mars, pour le roulage de nuit.
     
    Je vous ai pris beaucoup de photos à l'occasion de ma seconde participation aux Ferrari Owners Days. Je vous propose de vous en présenter les meilleures au fil de six articles, un par jour, selon autant de thèmes : les Ferrari sur piste de nuit le vendredi 26, les Ferrari présentes dans les paddocks, les Ferrari sur piste de jour le samedi 27, les Ferrari présentes dans les stands, les Ferrari sur la pitlane vues de dessus, et enfin les Ferrari vues en gros plan sur la piste. Ainsi vous ne manquerez rien des Ferrari Owners Days 2010 !
     

    Photo 1 : Je commence par une de mes photos préférées de ces Ferrari Owners Days 2010. Esthétiquement, la photo est plaisante : le ciel gris et menaçant, la drapeau qui flotte fort dans le vent et l'eau qui ruisselle de la carrosserie rappellent les conditions météo déplorables. Les tribunes arborant le sigle "Nevers Magny-Cours" et le profil sublime et rouge, qui tranche dans le décor, de la Ferrari 512 TR avec ses phares relevés, rappellent la course. La vitesse est encore mieux suggérée par la Ferrari placée à gauche. J'adore ! Il ne manque que le son fabuleux du 12 cylindres Ferrari qui monte haut dans les tours. Mais patientez, j'ai aussi une vidéo en préparation pour vous !
     

    Photo 2 : Les Ferrari Challenge Stradale et les Ferrari 430 Scuderia étaient présentes en nombre sur leur lieu de prédilection : la piste ! L'occasion de vous prendre de belles photos comme celle-ci. Il ne vous manque que le son !
     

    Photo 3 : Dans les stands, pendant ce temps, le passager d'une Ferrari F430 Challenge est arnaché avant de prendre la piste pour un baptême mémorable sous la pluie battante. Sensations garanties !
     

    Photo 4 : Les propriétaires de Ferrari plus classiques, 360 Modena, F355, 348, 550 Maranello, 328, ... sont aussi nombreux sur la piste, malgré les conditions. Ici une belle Ferrari 360 Modena grise.
     

    Photo 5 : Les Ferrari F430 font résonner sur les tribunes de Nevers Magny-Cours leur chant jusque très haut les tours.
     

    Photo 6 : Les sessions se succèdent et d'autres Ferrari attendent leur tour dans la pitlane, devant les stands, pour profiter à leur tour des joies du circuit. Mais il faut rester prudent car les conditions sont difficiles.
     

    Photo 7 : Ici la Ferrari F430 Spider de Drorke, venu avec nous en convoi depuis Paris, et que vous connaissez probablement si vous suivez la section Ferrari du Forum-Auto.
     

    Photo 8 : La nuit n'est pas encore complètement tombée. C'est surtout la couverture nuageuse qui plombe la luminosité et rend les conditions difficiles pour prendre des photos. Lorsqu'un coin de ciel se découvre, vous bénéficiez d'un ciel propice à des prises de vues intéressantes.
     

    Photo 9 : Evidemment je ne peux résister à vous montrer ce profil magnifique, celui de la Ferrari F355. J'aime beaucoup, encore plus avec les phares relevés. Je pense qu'il s'agit de la F355 de notre ami David, qui vous a raconté récemment sur TheFerrarista.com les détails de sa recherche d'un bel exemplaire de Ferrari.
     

    Photo 10 : Dans les stands, une autre Ferrari F355, bleu foncé cette fois, attend son tour pour entrer en piste, sous le regard de ses cadettes, des Ferrari F430 Challenge, qui patientent à l'abri.
     

    Photo 11 : Pour moi aussi extraordinaire que la première photo avec la Ferrari 512 TR rouge. Il s'agit cette fois d'une Ferrari Testarossa noire, que j'ai vu beaucoup tourner durant ce week-end. Une Testarossa sur circuit sous des trombes d'eau, avec ce son magique, voilà de quoi encourager ceux qui aimeraient s'acheter cette Ferrari mythique et bon marché aujourd'hui !
     

    Photo 12 : Une autre Ferrari F430 rouge prise sur le vif. Jolie photo, avec les drapeaux qui claquent au vent, les tribunes qui ne font aucun secret du lieu, et le flou du décor qui révèle la vitesse acquise dans la ligne droite des stands.
     

    Photo 13 : Pour terminer, ma Ferrari préférée, difficile de le cacher mais il y a tant de belles Ferrari, ici la F355 de Stéphane, un fidèle lecteur de TheFerrarista.com. Quelle ligne superbe ! Et je ne vous parle pas du son, lors des montées jusque 8 500 tours/min dans cette ligne droite des stands ! Stéphane était également dans notre convoi organisé au départ de Paris, avec David et Droke, entre autres, dont vous voyez les autos plus haut, pour ces Ferrari Owners Days 2010.
     
    Je n'en reviens pas des photos que j'ai réussies à prendre grâce à mon Canon 450D ! Un bon achat même si évidemment je vous ai épargné toutes les photos ratées. Retrouvez les autres articles de cette série de photos prises lors des Ferrari Owners Days 2010 :
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    Quelle est votre photo préférée sur cet article ? A l'issue des 6 articles vous proposant mes meilleures photos des Ferrari Owners Days regroupées par thème, vous pourrez télécharger vos préférées qui seront regroupées dans un article "Best Of". Par exemple pour en faire votre fond d'écran si vous le souhaitez. N'oubliez pas de voter pour votre photo préférée sur chacun des articles.
     
    Etiez-vous présent lors de ces Ferrari Owners Days 2010 ? Qu'est-ce-qui vous a le plus marqué pour cette édition, en particulier pour la session de nuit le vendredi soir ? Rouliez-vous pour la première fois sur un circuit de nuit ?
     
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    Franck
    Le cuir de votre Ferrari s'encrasse au fil du temps comme sur n'importe quelle auto. Si votre Ferrari possède un cuir de couleur claire, comme le cuir tan de ma Ferrari, vous voyez encore plus la transpiration qui alliée à la poussière modifie au fil du temps l'aspect du cuir. Lorsque les pores de votre cuir se bouchent, il ne respire plus, se durcit et s'abîme plus facilement. Comment nettoyer le cuir de votre Ferrari pour lui rendre son aspect neuf avec une bonne odeur du cuir ? Comment le protéger pour qu'il conserve cet aspect ? Voici comment j'ai procédé, photos à l'appui, pour les sièges carbone racing de ma Ferrari F355.
     

     
    1. Comment nettoyer votre cuir
     
    La première chose à faire est de nettoyer votre cuir. Il faut le faire avec des solutions simples. Après des années d'essais de différents produits, le mieux reste, de mon point de vue, le savon glycériné appliqué avec un gant. Vous avez besoin d'une bassine d'eau tiède, d'un gant et d'un savon glycériné. Vous mouillez le gant avec de l'eau, frottez sur votre gant le savon glycériné puis passez le gant sur votre cuir. Le savon nettoie le cuir en profondeur et la glycérine assouplit votre cuir qui se durcit lorsqu'il est encrassé. Plus souple, les plissures et craquelures se verront moins et surtout ne s'amplifieront pas.
     
    Rincez régulièrement votre gant, remettez du savon et continuez à frotter doucement votre cuir. Votre eau de rincage devient blanche avec le savon puis grise avec la saleté retirée. Ne frottez pas trop fort votre cuir : souvent il a été teinté et vous risquez de lui retirer sa couleur par endroit, surtout s'il a quelques années et n'a jamais été nettoyé. Il s'est fragilisé. Un retrait de couleur n'est pas toujours facile à voir suffisamment tôt car votre cuir est humide.
     
    Laissez sécher le savon resté sur le cuir de manière à ce que la glycérine pénètre dans le cuir et l'assouplisse. Attention à ce qu'il ne reste pas de savon au niveau des coutures car en séchant le savon laissera des traces blanches visibles et difficiles d'accès au moment du rinçage. Une fois le savon sec, rincez le cuir avec votre gant que vous aurez passé sous l'eau et essoré. Laisser sécher à nouveau. Vous constaterez alors que votre cuir est tout propre, très agréable et plus souple au toucher. L'étape suivante consiste à nourrir et protéger le cuir.
     

     
    2. Comment traiter les salissures incrustées
     
    Cas particulier. Si votre cuir n'a pas été traité depuis quelques années, ce qui sera souvent le cas si vous achetez une Ferrari d'occasion, en observant votre cuir, vous constaterez qu'il y a des endroits où il est plus sale qu'à d'autres. C'est plus visible sur des cuirs clairs, même si le cuir noir est aussi sale, voire plus. Les cuirs clairs sont réputés plus fragiles, on y fait plus attention. Vous voudrez alors frotter plus fort pour retirer une salissure plus tenace. Vous constaterez aussi qu'au bout d'un certain temps à traiter votre cuir, vous commencerez à fatiguer et à vouloir aller plus vite en frottant plus fort. Dans les deux cas, n'en faîtes rien !
     
    Préférez la patience en frottant doucement et en laissant les parties les plus sales s'imprégner d'eau et de savon. Revenez plus tard sur ces zones. Eventuellement utilisez une petite brosse souple que vous manipulerez délicatement. N'y aller jamais trop fort ou vous pourriez le regretter. La couleur posée sur le cuir risquerait de partir à cet endroit. Une fois la couleur partie, c'est un tout autre travail de réussir à la remettre correctement. Mieux vaut être patient cinq minutes pour retirer correctement les tâches plus tenaces que vous voyez. Si vous fatiguez, laissez certaines salissures pour la prochaine fois, votre cuir est déjà beaucoup plus propre qu'avant.
     

     
    3. Comment nourrir et protéger votre cuir
     
    Maintenant que votre cuir est propre, vous devez le nourrir pour qu'il ne reste pas sec et fragile. Vous devez aussi le protéger pour qu'il s'encrasse moins vite et craigne moins les agressions quotidiennes (frottements des passagers assis sur le siège par exemple). Personnellement pour cette étape j'utilise un produit qui a fait ses preuves depuis longtemps : de l'huile de pied de boeuf, recommandé pour le cuir des selles de chevaux depuis des décennies. Evitez le détournement de produits qui ne sont pas prévus pour cet usage, comme le lait Mixa Bébé. Un cuir de Ferrari n'est pas une peau de bébé, ses besoins ne sont pas les mêmes. Un produit de ce type peut donner un bel aspect extérieur, mais bouche les pores du cuir. Il se meurt sur le dessous. Ce n'est pas bon sur le long terme.
     
    L'huile de pied de boeuf s'applique avec une éponge, généralement fournie avec. Mettez un peu d'huile sur l'éponge puis commencez à la passer au centre de grosses pièces de cuir en évitant soigneusement les coutures. En effet, les coutures remplies d'huile se fragilisent et changent de couleur. Le but est que le cuir boive toute l'huile que vous allez déposer. N'en mettez pas de trop, étalez l'huile pour en avoir juste assez pour savoir où vous êtes passés. Terminez par les zones avec coutures quand votre éponge ne contient plus beaucoup d'huile, si possible sans passer sur la couture mais sur ses bords. Avec un chiffon, étendez le peu d'huile déposé sur le cuir proche des coutures. Ainsi vous n'aurez pas trop d'huile sur les coutures. Le peu qui éventuellement sera déposé séchera sans endommager les coutures.
     
    Si votre cuir est très sec, vous constaterez que toute l'huile a été bue par le cuir en un quart d'heure. Vous pouvez dans ce cas passer une seconde couche. Dans le cas où votre cuir n'est pas trop sec, laissez 24 heures à votre cuir pour boire toute l'huile dont il a besoin, puis retirer le surplus à l'aide d'un chiffon propre et sec. Attention la couleur de votre cuir peut changer lorsque vous mettez de l'huile dessus. C'est normal car votre cuir devient humide. Il retrouvera sa couleur initiale après séchage. Si vous avez un doute, faîte un test préalable sur un bout de cuir qui ne se voit pas. Par exemple sous le siège, là où l'habillage en cuir se termine.
     

     
    4. Quelle fréquence de nettoyage pour quel coût ?
     
    Réaliser toutes ces étapes demande du temps : presque deux jours de délai et plusieurs heures de travail pour une Ferrari dont tout l'intérieur est en cuir, comme la Ferrari F355. Mais quel plaisir d'obtenir un cuir bien propre et nourri, magnifique, plus beau que lorsque livré neuf ! L'odeur de cuir revient car ses pores ne sont plus bouchés. Votre cuir est nourri au lieu d'être sec, il peut de nouveau libérer son odeur naturelle.
     
    Ces produits ne rendent pas le cuir brillant et ne bouchent pas les pores de votre cuir, au contraire de nombreux produits plus "technologiques" et chers. Le coût du savon glycériné et de l'huile de pied de boeuf est de 10 à 20 euros selon où vous les achetez. Vous trouvez des packs comportant les deux produits au rayon équitation des enseignes de sport. Ces produits vous serviront de nombreuses années et vous pourrez les utiliser sur d'autres cuirs que ceux de votre Ferrari. Si vous n'avez pas le temps ou si votre cuir nécessite des réparations (coloration, griffures, ...), les professionnels de la rénovation automobile proposent ces services. Pour ne vous citer que deux bonnes adresses que je connais sur Paris : le Centre Swissvax Paris et Auto-Spa.
     
    Une fois réalisé ce grand nettoyage, à quelle fréquence devrez-vous le refaire ? Personnellement je le réalise une fois par an, car une Ferrari n'est pas utilisée tous les jours. Il ne sert à rien de trop solliciter votre cuir avec des lavages rapprochés. En dehors de ce grand nettoyage annuel, je passe un coup de chiffon légèrement humide tous les deux mois pour retirer la poussière qui s'accumule.
     
    L'idéal est de réaliser le nettoyage et le nourrissage par temps chaud plutôt que par temps froid. Plus le cuir est chaud, plus il sera détendu et facile à nettoyer. C'est pourquoi j'utilise une eau tiède. C'est pourquoi si vous disposez de l'option sièges chauffants, vous pouvez l'activer quelques minutes avant de commencer votre travail, qui en sera facilité.
     

     
    J'ai pris les photos illustrant cet article lors du nettoyage du cuir des sièges racing carbone de ma F355, juste après leur achat. Les sièges étaient vendus pour avoir été utilisés 30 000 kilomètres. Même si ces photos ne rendent pas justice au travail effectué, elles montrent bien le cuir sale et sec avant nettoyage, puis le cuir propre et bien nourri après.
     
    Avez-vous déjà nettoyé le cuir de votre Ferrari ? Avez-vous préféré faire appel à un professionnel ? Quel est votre retour d'expérience sur le sujet ? Que conseilleriez-vous aux autres lecteurs de TheFerrarista.com ? Quelles astuces auriez-vous à partager ? Quelles erreurs à éviter ? Avez-vous des expériences de rénovation de cuir ?
     
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    Franck
    Dans un article récent, je vous racontais ma découverte de l'incroyable Musée Maserati de M. Panini, caché dans une ferme en rase campagne, près de Modène. L'article était illustré de 6 ou 7 photos prises sur place. J'espère vous avoir convaincu de vous y rendre, mais en piqure de rappel une bonne vingtaine de photos valent mieux qu'un long discours. J'ai sélectionné pour vous les 22 photos les plus caractéristiques du musée Panini.
     

    Photo 1. Le hangar dans lequel est caché la collection Maserati. Ce que vous ne voyez pas, c'est la ferme tout autour. Sur le côté gauche, vous devinez la collection de tracteurs, sur laquelle je ne me suis pas attardé.
     

    Photo 2. Cette photo montre que la collection Maserati se trouve sur la gauche en entrant. Sur la droite sont exposées des automobiles de différentes marques dont la BMW 507, en photo plus bas.
     

    Photo 3. En entrant votre regard est de suite attiré par cette Maserati A6GCS de 1954, magnifique, dessinée et construite par Pininfarina à 4 exemplaires seulement. Une extrapolation de la barquette créée par Fantuzzi.
     

    Photo 4. Vous remarquez aussi rapidement la Maserati 420M/58. Stirling Moss la conduisit pour les 24 heures de Monza. Elle fut la première voiture de course avec un sponsor : Eldorado, un fabricant de glaces.
     

    Photo 5. La Maserati 6CM date de la fin des années 30. Son 6 cylindres en ligne de 1,5 litres développait 155 ch pour un poids de 600 kilos. Elle remporta la Grand-Prix de Naples et la Targa Florio.
     

    Photo 6. Les échappements superposés de la nouvelle Ferrari California étaient déjà présents sur cette Maserati Tipo 63 Birdcage ayant participé aux 24 heures du Mans en 1961.
     

    Photo 7. La Maserati Khamsin, en gris, et la Maserati Bora, en rouge, sont typiques du début des années 1970 alors que Maserati appartenait à Citroën.
     

    Photo 8. Cette Maserati Merak Turbo est un exemplaire unique, un prototype destiné au marché américain, qui n'atteint jamais le stade de la production.
     

    Photo 9. La Maserati Mistral produite de 1963 à 1970 en remplacement de la Maserati 3500 GT avait été dessinée par Frua. Son 6 cylindres dérivait de celui de la 250F, championne du monde de F1 avec Fangio.
     

    Photo 10. Une Stanguellini Formula Junior de 1958. Stanguellini était un prestigieux constructeur de Formula Junior à Modène. Un musée est visible à la concession Fiat Stanguellini de Modène.
     

    Photo 11. Juste à côté de la splendide Maserati A6GCS traîne une très belle fine reproduction pour enfants d'une Ferrari de compétition. Il y a des enfants qui ont de la chance ...
     

    Photo 12. Une BMW 507 roadster, sur le côté droit du hangar. Un des modèles les plus légendaires de la marque bavaroise, produite de 1956 à 1959 à 254 exemplaires seulement.
     

    Photo 13. Maserati construisait aussi des motos, dont plusieurs exemplaires sont exposés dans le musée Panini. Il s'agit ici d'une Maserati L/125/T2 de 1955. Etrange de voir la logo Maserati sur une moto quand on ne le sait pas.
     

    Photo 14. En montant l'escalier qui se trouve derrière la moto de la photo précédente, vous accédez à cette collection fournie de motos anciennes. Je ne m'y connais pas assez pour vous citer les merveilles qu'elle recelle.
     

    Photo 15. Une automobile à 3 roues dont je n'arrive pas à retrouver le nom. A priori ce n'est pas une Isetta, dont la porte se trouverait devant. Merci de laisser un commentaire si vous connaissez cette auto.
     

    Photo 16. Encore une colle : juste à côté de la voiture à 3 roues se trouve cette voiture de course de couleur vert anglais. Une Lotus ? Je ne me rappelle plus. Et vous ?
     

    Photo 17. La Maserati Chubasco est un concept-car présenté en décembre 1990 et dessiné par Marcello Gandini. Le toit se rétractait électriquement sur le moteur central. La partie aérodynamique était inédite pour l'époque.
     

    Photo 18. Le prototype statique de la célèbre Maserati Barchetta, formule monotype lancée par Maserati en 1992 et 1993, ici dans sa version Stradale, sans arceau ni aileron arrière, qui ne vit jamais le jour.
     

    Photo 19. Dans un hangar qui jouxte le musée Panini, une rare Cheetah à moteur Cobra, de 1963, créée par Bill Thomas. Une auto réputée inconduisible.
     

    Photo 20. Dans le même hangar que la Cheetah, une belle carrosserie de Jaguar Type E en cours de restauration. On croirait qu'elle sort de l'usine.
     

    Photo 21. D'autres merveilles se cachent dans ces hangars : six reproductions fidèles des premières voitures, réalisées par M. Panini pour ses petits-enfants.
     

    Photo 22. La visite se termine par la fabrique de Parmesan Bio, qui reste le premier usage de ce lieu incroyable, et par la boutique, qui vous propose de bons produits du terroir.
     
    Quelle est votre auto préférée de cette collection ? Pour moi c'est incontestablement la Maserati A6GCS rouge de la troisième photo. Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans ce musée Panini concré à Maserati ? Que contient-il d'extraordinaire, de votre point de vue, parmi tous les modèles présentés ?
     
    A lire également :
    - Comment l’incroyable musée Panini m’a fait (re)découvrir Maserati
    - La visite de l’usine Ferrari comme si vous étiez un propriétaire
    - Guide définitif de voyage au pays des supercars italiennes
    Franck
    Note de l'éditeur : Acheter votre Ferrari, c'est réaliser un rêve. Mais une Ferrari ne s'achète pas comme une autre auto. Quel est le parcours typique d'un acheteur ? A quoi devez-vous vous attendre ? David, un fidèle lecteur de TheFerrarista.com, vous avait présenté son retour d'expérience après une visite chez Tradecar puis un déplacement jusque Auto Salon Singen. Et si aujourd'hui il trouvait la Ferrari convoitée ? Quels critères lui permettent de le savoir ? Et quelles sont les impressions ressenties ?
     

     
    Il est des jours dans la vie qui par nature, par contexte ou par situation sont plus agréables que d’autres. Nous le savons tous, nous l’avons tous vécu. Il est aussi des jours qui sont sublimés par un événement particulier. Dans ma vie j’ai connu ces moments de grâce… et je peux compter parmi eux la naissance de mon fils ou encore la rencontre avec ma compagne.
    Je souhaitais partager avec vous un autre de ces moments à travers ce modeste récit. Nous avons aussi des rêves de gamin. J’en avais plusieurs étant môme mais celui qui m’a animé avec bonheur dès l’âge de 11 ou 12 ans est, à n’en point douter, celui de posséder un cheval cabré, un rêve qui me semblait inaccessible.
     
    Comme beaucoup d’entre nous, en tous les cas ceux de ma génération, Magnum et sa fabuleuse Ferrari 308 GTS restera mon régal hebdomadaire ; j’attendais avec impatience les séquences de mon feuilleton préféré où la 308 apparaissait et où la tête de Tom Selleck dépassait le montant supérieur du pare brise. Mon poster fétiche, la Ferrari 288 GTO.
     

     
    Voici un peu plus de 10 ans, un événement familial m’a fait prendre conscience de deux choses qui me semblent fondamentales. Tout d’abord que la vie peut être trop courte et ensuite qu’il faut dès qu’on en a la possibilité réaliser ses rêves. Même les plus fous. Qu’entre la raison et la passion, il faut parfois raisonnablement choisir la passion. Je n’avais à ce jour jamais réalisé ce rêve inaccessible de posséder une Ferrari.
     
    Je m’étais mis en quête de le réaliser voici presque un an. Les Forums, les revues, les sites spécialisés, les professionnels de la voiture d’exception, tout y est passé dans les moindres détails. J’ai lu beaucoup, relu, compris et analyser à la hauteur de mes compétences.
     
    Mon dévolu, je l’ai porté sur une Ferrari 355. Pourquoi ? Tout d’abord, et cela reste très subjectif, je la trouve belle. J’ose la comparer à une œuvre d’art plus qu’à une automobile. Le design de Pininfarina est un coup de maitre entre beauté et efficacité. Un fond plat, 5 soupapes par cylindres, boite 6 vitesses, 380 ch animés par 8 cylindres en V. Même aujourd’hui cela reste incroyable quand on pense que cette voiture a été construite entre 1994 et 1999.
     

    C’est le retour des optiques arrière rondes qui avaient disparues de la production. C’est aussi la dernière Ferrari aux phares avant escamotables. Bref vous l’avez compris, ma préférée, ma danseuse mécanique. J’ai beaucoup voyagé en France bien sûr mais aussi en Allemagne pour trouver ma belle. J’ai aussi ratissé les sites de ventes de l’Europe entière.
     
    Je la voyais en GTS, en Rosso Corsa (normal c’est la première) avec le cuir Tan. L’expérience acquise après quelques mois de recherche m’a fait être moins strict sur le coloris intérieur de la voiture mais beaucoup plus sur les qualités mécaniques et dynamiques de l’objet convoité et sur son historique. En revanche hors de question de changer la couleur extérieure : elle ne saurait être autrement que ROUGE.
     
    J’ai dès lors élargi ma recherche sur 2 carrosseries, Berlinetta (GTB) ou Targa (GTS) en boite mécanique seulement. En faisant fi des couleurs intérieures et en ne sélectionnant que les critères suscités, Ferrari n’a produit entre 1994 et 1999 que 5877 exemplaires. 3829 en GTB et 2048 en GTS.
     

     
    J’ai vu beaucoup d’exemplaires, j’en ai essayé aussi un bon nombre. A chaque fois un des critères manquait : historique incomplet ou inexistant pendant parfois de longues années, voiture restaurée sans respecter l’état de l’art, carrosserie pas impeccable, sellerie et/ou plastique en mauvais état. Certes il faut savoir être indulgent pour une auto entre 11 et 16 ans, savoir déceler ce qui peut être changé après l’achat. Mais l’état général reflète réellement la façon dont la voiture a été bien ou mal traitée au fil des années et des propriétaires.
     
    Je repère en février 2010 une annonce relayée et commentée par des connaissances. Il s’agit d’un particulier. Je n’avais jamais prêté attention aux annonces de particuliers par peur ou par ignorance. Là c’était différent car on connaissait le propriétaire et j’avais en amont une description argumentée du milieu. Oui je sais cela fait Mafia ! Il faut dire que finalement le monde est petit et que les propriétaires se connaissent souvent pour se rencontrer lors d’événements organisés en France ou ailleurs.
     
    L’automobile présente des caractéristiques intéressantes voire rares. Ferrari F355 GTB Rosso Corsa intérieur noir, moquette rouge, sièges Racing carbone noirs, harnais 4 points, ligne d’échappement Capristo Racing. Construite en 1994, il s’agit d’un des premiers modèles sans airbag, donc avec le petit volant, accusant un peu plus de 58 000 km.
     

     
    Rendez-vous est pris avec le propriétaire après que celui-ci m’ait envoyé l’historique ainsi que quelques photos, histoire de me mettre l’eau à la bouche. Quatre heures de TGV plus tard je découvre la bête et son charmant propriétaire, avec qui je sympathise rapidement. Il est ému de se séparer de sa troisième Ferrari. Je ne le suis pas moins. Il convoite quant à lui une Ferrari F430.
     
    La voiture est belle même si elle porte de-ci de-là les empreintes de l’âge. Ceci n’est cependant en rien rédhibitoire et donnera l’occasion d’y apporter des soins particuliers au fil du temps, ce dont déjà je me réjouis. La carrosserie repeinte en 2003 est belle. Elle nécessitera l’entretien d’un professionnel pour lui redonner son plus bel éclat. La qualité des plastiques intérieurs, grande faiblesse des F355 est correcte également.
     
    Mais voilà les premiers tours de roue effectués, je découvre une voiture qui respire comme jamais. J’ai eu l’occasion de tourner avec des 355 et parfois je me demandais où étaient les 380 ch. Là ils sont bien présents et même en surnombre car la ligne Capristo Racing ajoute entre 10 et 20 chevaux selon les régimes. On égale donc la puissance de la 360 Modena.
     

    J’ai le plaisir de prendre le volant et pour la première fois oui, là j’ai du plaisir, le plaisir de conduire une vraie sportive, un fauve prêt à rugir et à surgir sur sa proie ! Quel pied !!! Le propriétaire me présente tout l’historique de la voiture avec l’explication de texte s’il vous plait. Il est important voire émouvant de connaître la vie de l’auto. Par respect, c’est le moins que l’on puisse faire. On monte la voiture sur un pont. Diantre le dessous est presque plus propre que l’extérieur. Rien à redire.
     
    La voiture me plait. Reste à convaincre le propriétaire de me la vendre. Et oui il y a du sentiment dans tout cela. C’est certainement ce qui fait la différence entre une Ferrari et une autre supercar.
     
    Dans quelques jours la voiture sera mienne. J’envisage de venir la chercher avec mon fils de 11 ans. La boucle est bouclée. Je suis à mon tour ému…aux larmes. Je reprends le train, je n’y crois pas, je n’ose y croire, je me fais peur. Quels sentiments étranges se mêlent dans ma tête. Mais la nuit porte conseil dit-on.
     
    Nom d’une pipe, ma première Ferrari. Une FE-RRA-RI. Mince alors !
     
    Note de l'éditeur : La plupart des photos qui illustrent cet article ont été prises par David lors de sa visite. Les vidéos et la première photo sont celles de la Ferrari F355 en question. Vous pourrez rencontrer David lors des "6 heures du Jazz", le 3 juillet 2010, en vallée de Chevreuse (Les Ferrari sont les bienvenues), dont il est bénévole pour l'accueil des autos participantes et probablement lors des prochains Ferrari Owners Days.
     
    A lire également :
    - Roadtrip d’un acheteur de Ferrari, jour 1 : TradeCar
    - Roadtrip d’un acheteur de Ferrari, jour 2 : Auto Salon Singen
    - Devenir un propriétaire de Ferrari est plus facile que vous ne le pensez
    Franck
    Je vous ai raconté les découvertes réalisées l'été dernier lors de ma seconde visite de l'usine Ferrari à Maranello. Puis je vous ai détaillé ma visite de l'usine d'échappements Tubistyle, située de l'autre côté de la route. Mais je ne vous avais pas encore parlé de ma visite la plus incroyable : celle du musée Panini qui regroupe la plus fabuleuse collection de Maserati au monde ... dans une ferme perdue au milieu de la campagne !
     

     
    Vous trouverez peu d'informations sur ce musée même si je vous en avais déjà parlé dans mon guide définitif de voyage au pays des supercars italiennes. C'est que le musée Panini est un musée privé. J'en ai entendu parlé sur internet mais seulement pour lister les personnalités importantes qui avaient eu la chance de le visiter. D'où l'idée d'en tenter la visite cette fois-ci et de vous en faire un retour sur TheFerrarista.com.
     
    Pourquoi le musée Panini est-il si incroyable ?
     
    Le nom Panini ne vous dit vraiment rien ? Je ne vous parle pas de ces sandwichs que vous mangez chauds. Non, je pense à ces albums d'images de football que je collectionnais comme vous quand j'étais môme. Si vous consultez aujourd'hui le site web de Panini, vous constaterez que l'entreprise est basée à Modène ... tout comme Maserati.
     

     
    En fait Umberto Panini débute comme ouvrier chez Maserati puis part en Argentine. Quand il revient en Italie pour travailler avec ses frères, il invente une machine permettant de coller les images. Vous connaissez le succès de l'entreprise. En 1997 quand Maserati est revendu au groupe Fiat, il y a un trou dans le contrat de vente : il ne comprend pas le fabuleux musée Maserati. Le patrimoine unique de Maserati est alors mis en vente, avec le risque d'être dispersé aux quatre coins du monde. M. Panini se rappelle ses débuts chez Maserati et décide de racheter la collection toute entière pour qu'elle reste en Italie ! Je trouve cette histoire incroyable, pas vous ?
     
    Comment visiter le musée Panini ?
     
    Ce musée étant privé, son adresse est difficile à trouver, tout comme les horaires d'ouverture. N'imaginez pas réserver votre billet sur internet, comme pour visiter Lamborghini ou Pagani ! Alors comment nous y sommes-nous pris ? A la réception de notre hôtel, l'excellent Planet Hotel situé en face de l'usine Ferrari, nous avons simplement demandé comment visiter le musée Panini. Et le réceptionniste a pris rendez-vous pour nous. Italien obligatoire. Voici les coordonnées :
     
    Collection Umberto Panini
    Via Corletto Sud, 320
    Modena (MO)
    Tel : +39 059 510660

     
    Malgré le plan imprimé par le réceptionniste et notre GPS, nous nous sommes perdus pour nous rendre au musée Panini ! Pas facile à trouver. Perdu dans la campagne, à la sortie de Modène quand vous allez vers Maranello, vous empruntez des routes où deux voitures de front ne passent pas. Imaginez quand vous êtes plusieurs Ferrari ! Quand vous trouvez le grand portail d'entrée, perdus dans la verdure, vous avez l'impression d'arriver dans un château, avec une longue allée d'arbres dont vous ne voyez pas la fin.
     
    Mais la fin est une ferme, immense, spécialisée dans la vache laitière ou plus précisément la production de Parmesan ! Un lieu bien improbable pour y découvrir la plus fabuleuse des collections de Maserati ! Vous imaginez être perdus au fin fond de la campagne française et déboucher dans une ferme cachant la plus belle collection de Ferrari ? Vous y êtes. Incroyable !
     

     
    Vous êtes tout seul au milieu des plus belles Maserati
     
    Vous garez votre Ferrari dans la cours de la ferme, au milieu des étables et des tracteurs. Un fermier vient vous voir, il baragouine deux ou trois mots en italien et vous ouvre la porte de la caverne d'Ali Baba ... Oui, c'est juste un hangar de ferme, mais quel hangar ! Puis il disparait et vous laisse seul au milieu de ces merveilles. Un fabuleux musée ouvert rien que pour vous !
     
    Vous remarquez d'abord les voitures de course : la célèbre Maserati Tipo 6 CM, construite en 26 exemplaires de 1936 à 1939, la Maserati Tipo A6GCS carrossée par Pinin Farina, qui courut les Mille Miglia en 1953, la Maserati A6G/54, dessinée par Allemano et construite de 1954 à 1957, ou encore la Maserati 420M/58 blanche pilotée par Stirling Moss aux 500 Milles de Monza en 1958.
     

     
    Vous notez ensuite les véhicules de tourisme produits par Maserati : la Maserati 3500 GT Touring, la Maserati Mistral de 1963 carrossée par Frua, la Maserati Ghibli carrosée par Ghia, la Bora présentée en 1971 et dessinée par ItalDesign. Parmi les autres raretés présentes, ne ratez pas l'unique exemplaire de la Maserati Merak Turbo ni le prototype Maserati Tipo 124, destiné à remplacer la Maserati Indy.
     
    Les autres trésors inattendus de la visite du musée Panini
     
    Quand le fermier revient, après échange de quelques mots et gestes en italien, il nous ouvre le hangar d'à côté. Là c'est une autre collection, hétéroclite comportant Lotus, Jaguar, Cheetah, Jeep et six reconstructions des toutes premières automobiles réalisées pour ses petits enfants. A l'extérieur est exposée une collection de tracteurs.
     

     
    Puis nous avons la chance de rencontrer Monsieur Umberto Panini en personne, dans son bureau adjacent. Il a plus de 90 ans et nous reçoit dans un bureau tout simple. Quand nous entrons, il lit son journal, les pieds sur son bureau. La visite se termine par les caves de Parmesan et la boutique de la ferme. L'entrée du ce fabuleux musée Panini est gratuite, vous achetez donc quelques produits de la ferme, en remerciement de cet accueil et pour rapporter d'excellents produits italiens chez vous.
    La visite du musée Panini est à nulle autre pareille. Les bonnes raisons de vous y rendre ne manquent pas. Attention toutefois, seuls des groupes de 4 à 5 personnes sont acceptés car ils ne sont pas équipés pour les visites du musée. C'est une ferme et les portes d'une grange qui vous sont ouvertes. Une visite inoubliable ! Dans un prochain article je vous présenterai les meilleures images que j'ai pu prendre sur place.
     

     
    Avez-vous déjà visité le musée Panini ? Qu'en avez-vous pensé ? Sinon connaissiez-vous son existence ? Qu'aimeriez-vous savoir de plus au sujet du musée Panini ? Connaissiez-vous ces modèles de l'histoire Maserati ?
     
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    - Dans les secrets des échappements TubiStyle
    - La visite de l’usine Ferrari comme si vous étiez un propriétaire
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    Franck
    Suite à l'article sur les événements Ferrari à ne pas rater en 2010, plusieurs lecteurs m'ont contacté pour savoir comment s'inscrire aux Ferrari Owners Days. Normalement tout propriétaire de Ferrari résidant en France reçoit une invitation environ un mois et demi avant la date de l'événement. Mais comment vous assurer que vous allez bien recevoir le précieux sésame ? Et que faire si vous n'avez pas votre invitation alors que les autres propriétaires l'ont reçu ? Et d'ailleurs, les Ferrari Owners Days, concrètement, c'est quoi ?
     

     
    Plus d'informations sur les Ferrari Owners Days
     
    Les Ferrari Owners Days sont organisés par Ferrari West Europe et le Club Ferrari France. La cinquième édition en 2010 se déroulera sur le circuit F1 de Nevers Magny-Cours les vendredi 26 et samedi 27 mars 2010. Le programme débute le vendredi à 16 heures pour retirer vos accréditations et effectuez les vérifications techniques. Suivent le briefing obligatoire à 18 heures puis l'ouverture de la piste à 19 heures. Petite mise en garde : si vous ne connaissez pas la piste F1 du circuit de Magny-Cours, rouler de nuit est difficile car vos phares n'éclairent les points de corde qu'au dernier moment. Je ne peux que vous conseiller de visionner ma vidéo de découverte du circuit F1 de Nevers Magny-Cours pour vous le mettre en tête. Le diner est servi à partir de 20h30.
     
    Le samedi 27 mars 2010, la piste est ouverte de 9 heures trente jusque 17 heures. Une astuce au passage : si rouler avec beaucoup d'autres Ferrari de tous niveaux vous rend nerveux, attendez l'après-midi. Beaucoup de participants partent tôt et vous profitez d'une piste F1 quasiment que pour vous en fin de journée. Si vous arrivez à faire monter un pilote instructeur Ferrari avec vous, vous passerez un moment inoubliable sur la piste.
     

     
    Que vous coûteront les Ferrari Owners Days ?
     
    Ce n'est pas compliqué, seuls deux tarifs vous sont proposés : le pack piste pour 450 euros ou le pack paddock pour 200 euros. Le pack piste comprend entre autres l'accès à la piste, le coaching par les pilotes usine, le diner du vendredi, le déjeuner du samedi et l'accès à l'open bar. Le pack paddock comprend la même chose moins l'accès piste et le coaching par les pilotes usine. A noter parmi les petits plus proposés avec ces packs : le pilotage de nuit, la coupe des dames Abarth, le California Lounge, le Ferrari Store, l'espace bien-être, les pilotes instructeurs usine et les séances "découverte" du circuit pour ceux qui n'ont pas retenu le pack piste.
     
    Il y a au moins trois points auxquels vous devez faire attention. D'abord la date limite d'inscription est le 15 mars 2010. Ensuite, les Ferrari spiders sans arceaux ne sont pas admis sur la piste. Enfin, si vous avez un passager, vous devez obligatoirement lui prendre un pack paddock. En résumé, si vous venez aux Ferrari Owners Days pour profiter de la piste et que vous avez un passager, il vous en coûtera 650 euros de frais d'inscription (1 pack piste + 1 pack paddock).
     

     
    Comment recevoir votre invitation aux Ferrari Owners Days
     
    La première chose à faire est de vous assurer que Ferrari connait votre adresse pour vous envoyer une invitation. Vous n'avez peut-être pas acheté votre Ferrari dans le réseau. Le mieux est de vous enregistrer dès que possible en tant que propriétaire sur le site web de Ferrari. Non seulement vous serez invités à des événements intéressants comme les Ferrari Owners Days mais vous bénéficierez aussi de réductions importantes sur le Ferrari Store.
     
    Comment vous enregistrer auprès de Ferrari en tant que propriétaire ? Aller sur le site Ferrari.com, choisissez la version anglaise, sauf si vous parlez italien. Le site n'existe malheureusement pas en français ! Cliquez ensuite sur le bouton "Register/Login" situé en haut au milieu de l'écran. Cliquez alors sur le bouton "Register as owner" puis suivez les instructions. Après quelques jours de vérifications, vous recevrez un mail confirmant que vous êtes maintenant enregistré comme propriétaire de Ferrari.
     
    La seconde chose à faire est d'attendre que les invitations soient envoyées. Tous les propriétaires de Ferrari connus par Ferrari West Europe la reçoivent. Deux raisons à mon avis : il s'agit d'une part d'une belle opération publicitaire pour Ferrari West Europe auprès des propriétaires, d'autre part c'est une opportunité de faire découvrir le Club Ferrari France et de donner envie de vous y inscrire. Les invitations partent environ un mois et demi avant l'événement. Par exemple cette année, les premiers ont reçu leur invitation le 9 février 2010.
     
    Que faire si vous n'avez pas reçu d'invitation alors que les autres propriétaires l'ont déjà ? Vous pouvez envoyer un mail à ferrari@artdevivre-agence.com qui gère l'événement ou téléphoner au 01 42 68 37 54. Bien sûr le fait que vous possédiez vraiment une Ferrari sera vérifié pour que vous puissiez recevoir votre invitation.
     
    Avez-vous reçu votre invitation aux Ferrari Owners Days ? Serez-vous présent ? Avez-vous choisi le pack piste ou le pack paddock ? Si non, avez-vous besoin d'autres informations ? Ou ont-elles été suffisantes pour vous permettre de vous inscrire ?
     
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    Franck
    Vous n'avez pas pu la rater, ces dernières semaines cette publicité était partout : les éditions Fabbri vous propose la collection officielle des Formules 1 Ferrari reproduites au 1/43ième. 2,95 euros seulement le premier numéro, c'est imbattable ! Mais concrètement, quelle est la qualité du produit proposé ? En aurez-vous pour votre argent ? Un ami m'a offert le premier numéro : c'est l'opportunité de vous donner mon avis.
     

     
    Que vaut le premier numéro à 2,95 euros ?
     
    Autant vous le dire de suite : je ne suis pas un fan de modèles réduits. Je possède une Ferrari à l'échelle 1, mais vous ne trouverez aucune miniature chez moi ! Enfin ... c'était vrai jusqu'à ce que me soit offert le numéro 1 de la collection des Formules 1 Ferrari publiée par les éditions Fabbri. Si le produit proposé ne passe pas le test d'un non spécialiste comme moi, vous saurez qu'il n'y a pas de quoi courir chez votre marchand de journaux.
     
    Ce premier numéro contient la Ferrari F1-2000 de Michael Schumacher au 1/43ième, un fascicule d'une dizaine de pages présentant la monoplace et trois publicités pour les numéros suivants (les cadeaux proposés et une offre à 5,95 euros pour les deux prochains numéros). Fin du suspens : la miniature de la Ferrari F1-2000 passe le test d'un novice comme moi. Ce n'est pas une oeuvre d'art, mais rien ne choque dans sa présentation. Les logos des sponsors sont correctement posés, sans ressembler à des autocollants qui partiront dans un mois. Par contre la ceinture de sécurité et l'appui-tête ne sont que des stickers. Mais l'ensemble reste de bonne facture au vu du prix. Je m'attendais à une reproduction grossière et il n'en est rien.
     

     
    Le fascicule lui aussi m'a agréablement surpris. La F1-2000 est la monoplace qui ramena à Maranello le double titre de champion du monde pilotes et constructeurs attendu depuis 21 ans chez Ferrari. Le premier article retrace le parcours de la F1-2000 lors du championnat. Un récit rempli d'émotions : les larmes de Schumacher au grand-prix d'Italie, les interventions de Gianni Agnelli, patron de Fiat, les perruques rouges le jour de la victoire du championnat, ... et la double page du milieu vous propose un poster de la F1-2000 dans les stands, au ravitaillement, à accrocher dans votre chambre pour vous rappeler votre adolescence.
     
    Le second article est consacré à Michael Schumacher : vous y lirez ses réactions après le titre et une analyse des raisons pour lesquelles il était au dessus du lot. La dernière double page vous propose les détails techniques de la F1-2000 et des vues éclatées du système de freinage, du moteur et de la monoplace entière. C'est agréable à lire, rien d'extraordinaire mais ces articles forment un bon complément pour resituer l'auto dans son contexte. La qualité du papier n'est pas exceptionnelle, mais elle est cohérente avec un tarif attractif visant le grand public.
     

     
    Quelle est l'offre au-delà du premier numéro ?
     
    Je vous ai parlé de l'offre incluse dans ce premier numéro, mais si vous consultez le site des éditions Fabbri, vous trouvez une offre encore plus intéressante : les trois premiers numéros pour 5,95 euros ! Si vous avez acheté le premier numéro en kiosque, vous avez l'impression de vous êtres fait avoir ! Sauf qu'en kiosque, vous pouvez regarder la miniature de près avant de vous décider, et que l'offre à 5,95 euros vous engage dans un abonnement. Vous ne pouvez en sortir que par envoi de courrier.
     
    Justement, cet abonnement vous engage à quoi ? Toutes les 6 semaines un nouveau numéro, et donc une nouvelle F1 Ferrari miniature, vous est envoyé. Combien y en aura-t-il ? En se basant sur les modèles produits pour l'édition italienne de cette même offre, le total est de 50 miniatures. Vous pouvez en découvrir la liste probable et les photos dans le sujet consacré sur Forum-Auto. Cette offre d'abonnement est valable jusqu'au 31 mai 2010, en n'oubliant pas que la collection peut être arrêtée à tout moment si elle n'est plus rentable.
     

     
    Quel est le vrai bon plan ?
     
    Dans ce type de collection, le coût total ne vous est jamais annoncé. Il vous ferait (trop) réfléchir. Il vaut mieux que vous pensiez "5,95 euros seulement, c'est une offre que je ne peux pas rater !". J'ai fait le calcul pour vous, 50 miniatures à 12,95 euros, cela représente un budget de 647,50 euros ! Un peu moins puisque les trois premières miniatures sont à prix de lancement. Personnellement je préfère mettre 650 euros de côté pour m'acheter une vraie Ferrari, mais je ne suis pas un passionné de modèles réduits.
     
    Si jamais la collection va jusqu'au bout, vous obtiendrez l'ensemble au bout de six longues années à raison d'une livraison toutes les six semaines ! Est-ce-que vous en aurez toujours autant envie dans six ans ? Le délai le plus long pour une Ferrari neuve est de deux ans et c'est déjà trop long ! Le vrai bon plan serait de commander sur internet les trois premiers numéros pour 5,95 euros puis de résilier votre abonnement ... si vous ne voulez pas absolument une des monoplaces prévues par la suite.
     

     
    En conclusion, pour ce prix incroyable je m'attendais à un modèle réduit grossier avec un fascicule sans intérêt. J'ai été agréablement surpris. Bien sûr la qualité n'est pas exceptionnelle mais cette collection ne vise pas le public intéressé par les reproductions fidèles à plusieurs centaines d'euros.
     
    Avez-vous acheté le premier numéro de la collection Fabbri ? Qu'en avez-vous pensé ? Si vous vous êtes abonné à cette collection, qu'avez-vous reçu pour le moment ? Voulez-vous seulement certaines modèles ou visez-vous la collection complète ?
    Si vous possédez déjà certains modèles de la collection précédente, quel est votre avis sur les numéros à paraître ?
     
    A lire également :
    - Comment acheter et faire entretenir votre Formule 1
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    Franck
    Lorsque vous achetez une Ferrari d'occasion, le prix est un facteur primordial dans votre décision. Votre budget vous permet-il d'acheter un bel exemplaire de Ferrari F430 ? Devriez-vous plutôt acquérir une 360 Modena ? La Ferrari 355 spider décôtera-t-elle encore beaucoup ? La Ferrari 328 GTS est-elle plus difficile à trouver que la 348 ? Pour répondre à toutes ces questions, pour acheter ou vendre au mieux votre Ferrari, vous devriez suivre le marché et l'analyser pendant des mois. Et si TheFerrarista.com vous fournissait tous ces chiffres et l'historique nécessaire pour bien connaître le marché des occasions Ferrari ?
     

     
    Les dessous de l'étude du marché des occasions Ferrari
     
    L'idée initiale vient de in974, un lecteur fidèle de TheFerrarista.com : pour chaque modèle de Ferrari, vous notez le nombre d'exemplaires en vente en France et en Europe, avec les tarifs minimum, maximum et médian. Le premier mois, vous n'obtenez qu'une photo instantanée du marché. Mais vous constaterez qu'elle bouscule déjà beaucoup d'idées reçues. Au fil des mois, vous bénéficiez d'un historique vous permettant de connaître les tendances du marché des occasions Ferrari. Y a-t-il plus d'exemplaires en vente ? Les prix chutent-ils ou remontent-ils sur tel modèle ? Quels sont les meilleures affaires à réaliser ? Quel est le bon moment pour vendre ou acheter ?
     
    Pour étudier les marchés français et européens, j'ai choisi respectivement les sites La Centrale et Mobile.de. Ils sont ceux sur lesquels j'ai trouvé le plus d'annonces de Ferrari. J'ai limité cette étude aux modèles récents de Ferrari, ceux qui ont maximum 20 ans d'âge, et aux modèles dont la diffusion n'a pas été limitée, c'est-à-dire au moins 1 000 exemplaires. Pour les autres Ferrari, je pense que le marché ne fluctue pas suffisamment pour justifier un suivi aussi régulier. Peut-être que je me trompe, peut-être que vous avez des besoins de suivi d'autres modèles. N'hésitez pas à me le remonter dans vos commentaires.
     
    Les premiers enseignements de l'étude du marché des occasions Ferrari
     
    Avant tout un rappel : si j'en ai cent annonces pour un modèle donné, le tarif médian est celui de la cinquantième annonce. La moitié des annonces se situe donc au dessus du tarif médian. Premier enseignement de cette étude : quelque soit votre budget, vous avez le choix entre plusieurs modèles de Ferrari. D'un seul coup d'oeil, pour un budget donné, vous savez toutes les Ferrari auxquelles vous pouvez vous intéresser, sans crainte d'oublier un modèle. Second enseignement : plus le tarif est bas et plus votre Ferrari sera difficile à trouver, ce qui peut sembler paradoxal. C'est que le nombre d'exemplaires en vente est beaucoup moins important. Sans oublier que trouver un exemplaire en bon état devient encore plus délicat car le modèle est plus ancien.
     
    Autre enseignement intéressant : sur tous les modèles de Ferrari, les tarifs en occasion vont quasiment du simple au double ... voire beaucoup plus ! Donc avec le budget maximum, vous pouvez acheter une ou deux Ferrari du même modèle ! Seule la Ferrari Challenge Stradale fait exception par son faible volume de production (environ 1 200 exemplaires). Enfin, observez les tarifs médians et vous constaterez que Mobile.de pousse les tarifs vers le haut par rapport à La Centrale, contrairement aux idées reçues qui vous disent d'aller en Allemagne pour trouver moins cher. En vérité, étendre vos recherches au delà de la France vous permet "juste" d'avoir plus de choix sur un marché hexagonal de l'occasion Ferrari très restreint pour certains modèles.
     
    L'analyse du marché des Ferrari 8 cylindres

     
     
    Occasions Ferrari Janvier 2010
    Nombre France
    Min. France
    Median France
    Max. France
    Nombre Europe
    Min. Europe
    Median Europe
    Max. Europe
    328 8 33 900 39 500 45 800 40 33 000 45 000 64 900 348 31 33 000 40 000 55 000 77 25 800 41 000 74 500 F355 70 48 000 59 000 75 000 147 38 355 59 500 115 000 360 Modena 100 60 000 85 000 125 000 314 37 950 87 000 148 480 Challenge Stradale 9 110 000 125 000 148 500 32 108 000 129 900 159 890 F430 150 91 500 140 000 194 900 491 86 700 140 000 255 850 430 Scuderia 28 179 000 199 000 249 000 124 159 000 195 000 285 599  
    La première chose que je note est que la Ferrari 328 n'a pas encore dépassé la Ferrari 348 contrairement à ce que vous entendez souvent. Elle est au même niveau de prix. J'observe ensuite que la Ferrari 355 est en moyenne 50% plus chère que 348. Est-elle vraiment 50% meilleure ? Cette différence de tarif est-elle justifiée ? Je pense que chacun a sa réponse, mais la question mérite d'être posée si vous envisagez l'achat d'un de ces deux modèles.
     
    Je constate aussi que contrairement à ce que vous pouvez lire sur certains forums, le tarif de vente d'une Ferrari 348 n'est pas de 25 000 euros, mais de 33 000, et celui d'une F355 n'est pas de 50 000 mais de 60 000 euros. les chiffres ne mentent pas ! Enfin, je note que la Ferrari 360 Modena n'est pas non plus au tarif de la F355, comme on le lit parfois, même si les exemplaires les moins chers sont aux mêmes tarifs. Et la Ferrari F430 peut se trouver pour moins cher que la Challenge Stradale, pourtant sortie avant et donc moins performante. Le prix de l'exclusivité ! Vous savez dès lors laquelle décôtera le moins.
     
    L'analyse du marché des Ferrari 12 cylindres
     
    Occasions Ferrari Janvier 2010
    Nombre France
    Min. France
    Median France
    Max. France
    Nombre Europe
    Min. Europe
    Median Europe
    Max. Europe
    Testarossa 15 42 000 54 500 65 000 43 38 900 65 900 118 000 550 maranello 16 55 000 67 000 79 900 56 37 500 65 900 88 000 575 Maranello 16 79 900 86 000 105 000 38 58 873 93 900 139 825 599 GTB Fiorano 33 159 000 189 000 281 000 149 155 000 205 000 351 900  
    A tarif équivalent, il est souvent légitime d'hésiter entre un 8 cylindres et un 12 cylindres chez Ferrari. Mais quand vous regardez le nombre d'exemplaires en vente, vous constatez que la Ferrari équipée de 12 cylindres sera beaucoup plus difficile à trouver. Je note aussi que contrairement aux 8 cylindres, les tarifs entre les différents modèles qui se suivent ne se chevauchent pas. Si vous avez le budget pour acquérir un bel exemplaire de Ferrari 360 Modena, vous avez le budget pour une F430 dans le bas de la fourchette. Si vous avez le budget pour une belle Ferrari 575, vous n'avez pas le budget pour une 599 GTB Fiorano.
     
    L'analyse du marché des Ferrari 2+2
     
    Occasions Ferrari Janvier 2010
    Nombre France
    Min. France
    Median France
    Max. France
    Nombre Europe
    Min. Europe
    Median Europe
    Max. Europe
    456 27 38 500 55 000 73 000 54 31 999 59 000 92 000 612 Scaglietti 20 112 000 142 000 268 000 94 90 000 129 900 305 575 California 21 159 500 173 000 194 950 115 154 900 186 500 250 797  
    Le marché des Ferrari 2+2 est réputé pour être celui sur lequel les décôtes sont les plus importantes. Il est trop tôt pour se prononcer sur l'avenir de la California en occasion, mais je constate que pour les Ferrari 456 et 612, les tarifs en occasion vont du simple au triple, au lieu du simple au double, comme nous l'avons noté pour les autres Ferrari. Cela s'explique en partie parce que les Ferrari 2+2 restent plus longtemps au catalogue. Le chiffre qui m'interpelle le plus : vous avez plus de Ferrari California en vente que de 612 Scaglietti ! Pourtant la Scaglietti est sur le marché depuis 5 ans de plus et ces deux modèles sont toujours au catalogue Ferrari !
     
    Il y a 10 000 choses à dire en regardant ces tableaux de chiffres. Je vous ai fait part de mes premières observations. Et vous, quelle est votre première analyse du marché des Ferrari d'occasion au regard des chiffres présentés ? Quels sont les chiffres qui vous ont le plus surpris ? Les chiffres de quel modèle de Ferrari avez-vous regardé en particulier et que vous êtes vous dit en les regardant ?
     
    A lire également :
    - 7 raisons de choisir la Ferrari 348 face à la F355
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    Franck
    Note de l'éditeur : Comment rechercher une Ferrari quand vous pouvez enfin l'acheter ? Comment procède les autres acheteurs ? Dans le précédent article, David, l'auteur de cette série de billets, vous avait détaillé sa visite chez Tradecar. Il vous emmène aujourd'hui dans sa découverte d'Auto Salon Singen et de la concession Ferrari Gohm. Le tout est rempli de détails vous permettant de décider si vous devez emprunter un parcours similaire et contacter ces revendeurs.
     

     
    20 Janvier 2010, Jour 2, Auto Salon Singen
     
    7h35. C’est avec un peu d’avance que je rejoins Jean-Marc Lepain de Tradecar pour cette grande journée. Un petit trajet routier vers la gare de Offenburg et nous regagnons par train Karlsruhe puis Stuttgart.
     
    Nous voici arrivés à Reutlingen, chez Autohaus Schwaben où nous réceptionnons une bien belle 997 Turbo gris clair intérieur bleu. Ce sont près de 350 km que je vais faire à bord de cette belle automobile.
     
    Je découvre un showroom riche de belles autos : Audi R8, Ferrari F430 spider, Mercedes C63 AMG, Porsche 997 4S, ... Mais le temps presse et midi approche à grands pas. 150 km nous séparent de Singen : nous les avalons en 45 minutes chrono ! Schön Autobahn !! Wunderbach !
     

     
    Cette 997 dans sa version turbo délivre 480 ch et dispose d’une transmission intégrale. Oui ca pousse c’est le moins que l’on puisse dire mais les premiers kilomètres passés je me demande où est le son du Flat 6 ? Seul un bruit très rauque et monocorde d’échappement envahit l’habitacle, très vite remplacé par des bruits aérodynamiques passé 200 km/h. La voiture n’est pas jouissive, juste excessivement efficace et très très bien construite.
     
    La boite tiptronic accentue la déception de par sa lenteur excessive qui inhibe le plaisir des changements de rapport lors des relances. C’est une grande surprise de me découvrir déçu de cette voiture que je voyais bien différente. Il semble que les vraies sensations soient le panache exclusif des 911 GT2, GT3 et autre RS. Mais à quel prix !
     

     
    Singen ! nous y voilà. Première halte ? Le concessionnaire Ferrari Gohm. Objectif premier : admirer la toute nouvelle et tonitruante Ferrari 458 Italia. Elle est là, elle est belle. Une diva, une déesse, une beauté absolue. Je ne peux que me faire l’écho de l’article de Franck sur le dernier DVD de Sport Auto que je me repassais dans la tête en regardant l’auto. Quelle bagnole les amis !!!
     
    Deux Ferrari F355 F1 Berlinetta sont dans le show-room. Ca fait bien longtemps qu’elles sont en vente. Il semble que l’euphorie de la première boite F1 soit passée. Pour en avoir conduite une, de même que sur la Ferrari 360 Modena, cette boite est une énorme déception de par sa lenteur. Et quand les problèmes surviennent (embrayage/boite), la facture monte de façon vertigineuse.
     

     
    Nous redécouvrons enfin avec plaisir deux Ferrari California et une très splendide Ferrari 430 Scuderia Spider 16M. Mise en valeur de par le respect que suggère la belle dame, une Ferrari F40 vendue la coquette somme de 330 000 €.
     
    A quelques pas, Gohm possède une concession Maserati. Au sous sol…le stock Ferrari. Une trentaine de voitures depuis la Ferrari 348 jusqu’aux dernières productions. Un patchwork de couleurs et de formes.
     

     
    13h. Auto Salon Singen nous attend. Nous nous garons au parking visiteurs, rien de plus normal. A ma droite rangée en épis une Ferrari F355 GTB Rosso Corsa. A y regarder de plus prêt, il s’agit de celle que j’avais vue sur leur site, vendue depuis. Je ne suis pas déçu. La voiture ne répond pas à mes critères de recherche. Transformée sans respecter l’image Ferrari, en mauvais état, elle est conforme aux détails que m’avait fourni Jean-Marc Lepain.
     
    Auto-Salon : Franck en a beaucoup parlé et une visite vaut réellement le détour pour tous les passionnés de belles voitures. La plus ancienne semble être une Horch Auto Union ancêtre de la marque Audi. Cette voiture qui doit dater des années 30 est de toute beauté. On ne fait plus ce genre de voiture dont les critères semblent être beauté et qualité, noblesse des matériaux.
     

     
    A y regarder de plus près, et après quelques recherches, il s’agirait d’une Horch 853a Sport Cabriolet de 1938. Sur les 397 exemplaires construits à Zwickau de octobre 1937 à janvier 1940, seuls 5 exemplaires connus sont rescapés. Son moteur est un huit cylindres en ligne développant 100 ch.
     
    Nous cheminons entre des voitures de l’après guerre jusqu’au plus récentes productions.
    Koeniggsegg, Wiesmann, Porsche Carrera GT, Lamborghini Diablo VT, Gallardo, Murcielago. Les prix naviguent entre 40 000 € et plus de 250 000 € pour ceux affichés sinon c’est…sur demande !
     

     
    Le hall réservé au cheval cabré est bien garni. Un hall entier est réservé aux productions modernes (Ferrari 328 et après). C’est dans un autre hall que nous découvrons deux splendides Ferrari 365 2+2 des années 60/70, une belle Dino jaune dont le prix me fait frémir. La dame de 1973 se vend plus de 160 000 €. Une Ferrari Daytona rouge termine ce tour d’horizon des plus anciennes.
     
    Au rayon frais, deux très belles Ferrari 328. Une GTB et une GTS, toutes deux à moins de 50 000 €, dont l’état est irréprochable. D'ailleurs avant de poursuivre, je me dois un commentaire sur la qualité des produits d’Auto Salon. Globalement elle est exceptionnelle et les prix suivent cette tendance.
     

     
    Seulement on voit de ci de là des voitures pas toujours très belles qu’Auto Salon se doit de présenter par respect certainement de leurs clients les plus fidèles. En plus elles ne sont pas toujours super bien lavées, ce qui gâche certains véhicules. Maintenant il faut savoir que les prix se négocient très forts depuis début 2009. Les produits les plus chers, dont certains clients ne souhaitent pas baisser le prix, sont là parfois depuis plus de 2 ans.
     
    Je rebondis avant de poursuivre sur l’importation en France de voiture de certaines provenances, notamment la Suisse. Elle peut s’avèrer parfois difficile mais jamais impossible. A titre d’exemple, la Ferrari 355 GTB que je convoitais, qui appartenait à un militaire Français, avait une carte grise FFA (Force Française en Allemagne). Un sacré casse-tête pour l’importation en France ! Vigilance donc.
     

     
    Les Ferrari 355 dans le showroom d'Auto Salon Singen se font rares, très rares au profit de 360 Modena mais surtout d’une palanquée de Ferrari F430 en tous genres et toutes couleurs. La production de Ferrari 355 était encore limitée, contrairement aux productions les plus récentes. Les quelques 11 000 voitures semblent être de plus en plus dures à dénicher. Ceci ne fait que décupler le rêve qui sommeille en chacun d’entre nous, n’est-ce pas ?
     
    Quel plaisir de voir une concentration de si belles voitures : Ferrari 328, 348, Testarossa, 512 TR, 360, 430….mais là encore, mieux vaut avoir le sou. Les prix flambent vite. Il n’est en revanche pas rare de voir une Ferrari de 15, 20 voire 25 ans comptabiliser entre 2 000 et 8 000 km au compteur. De vraies voitures musée qui n’ont guère connu la joie du bitume Allemand. Surprenant.
     
    Le plus marquant est certainement cette Ferrari Testarossa de 1993 qui comptabilise 5 850 km et est vendue 90 000 €. En quelque sorte une fausse voiture neuve de 17 printemps. Ou encore cette Ferrari 348 TB de 1992 qui comptabilise 2 650 km et qui se présente dans un état concours pour 60 000 €.
     

     
    Mais voilà, il est déjà 16h et nous devons rejoindre Strasbourg. Un petit périple à travers la forêt noire pour ce retour n’est pas pour me déplaire. Cette belle région me donne vraiment l’envie de revenir au printemps en famille.
     
    Je quitte le soir même Jean-Marc. L’homme est vraiment chaleureux et simple. Nous nous donnons rendez-vous pour dans quelques jours, dès qu’il aura réceptionné la Ferrari 355 GTB Rosso Corsa sièges carbone noir et rouge. Les premières photos de cette voiture me donne vraiment envie de la découvrir de visu. Une nouvelle étape dans la recherche de l’âme sœur mécanique s’annonce et d’avance je m’en réjouis. Viva Ferrari !
     
    Note de l'éditeur : Les photos qui illustrent cet article ont été prises par David lors de ses visites. Vous pourrez rencontrer David lors des "6 heures du Jazz", le 3 juillet 2010, en vallée de Chevreuse, dont il est bénévole pour l'accueil des autos participantes. Les Ferrari sont les bienvenues !
     
    A lire également :
    - Roadtrip d’un acheteur de Ferrari, jour 1 : TradeCar
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    - Devenir un propriétaire de Ferrari est plus facile que vous ne le pensez
    Franck
    Note de l'éditeur : Comment rechercher une Ferrari quand vous pouvez enfin l'acheter ? En quoi ce processus est-il différent de l'achat d'une voiture classique ? David est un fidèle lecteur de TheFerrarista.com (meilleur commentateur 2010 à ce jour et vainqueur du concours proposé sur le blog fin 2009) actuellement à la recherche de sa première Ferrari. Il vous propose dans cet article, dont il est l'auteur, de le suivre dans sa quête, typique d'un acheteur de Ferrari, auprès de spécialistes connus pour que vous puissiez profiter de son retour d'expérience.
     

     
    19 Janvier 2010, Jour 1, Tradecar
     
    13h départ de Paris direction Strasbourg. Rendez-vous est pris pour la fin de journée avec Jean-Marc Lepain de la société Tradecar. Un petit historique s’impose. Tradecar basée à Illkirch, à quelques encablures de Strasbourg, est une société d’achat et revente de voitures de prestige et de collection. Elle a passé un accord de partenariat avec Auto Salon Singen depuis le 1er janvier 2010. L’objectif de Tradecar est d’étendre son offre commerciale mais aussi de faciliter l’importation de véhicules en provenance d’Allemagne et surtout de Suisse. Pour Auto Salon c’est la possibilité d’avoir un accueil en Français et de pénétrer un peu mieux le marché hexagonal.
     
    J’avais repéré voici quelques jours une Ferrari F355 GTB Rosso Corsa cuir Tan sur le site d’Auto salon qui correspondait à mes critères de recherche et suite à une discussion avec Sebastian Böhnke d’Auto Salon, celui-ci me confirmait l’accord avec Tradecar. Tout me semble correct pour contacter Tradecar et présenter mon intérêt pour voir la F355 GTB en question.
     
    Nous convenons d’un rendez-vous deux semaines plus tard avec le risque de voir la Ferrari vendue avant mon voyage. La veille de mon départ, première surprise, le véhicule est vendu ! La tentation de visiter à la fois Tradecar mais surtout Auto Salon Singen est telle que je confirme mon voyage. C’est donc par temps bien frais et par brouillard que je prends la voiture pour les quelques 540 kilomètres qui me séparent d'Illkirch.
     

     
    En fin de journée je rejoins le siège de Tradecar et fait la connaissance de Jean-Marc Lepain. Homme sympathique et dynamique qui transpire la passion des belles voitures allemandes, américaines mais aussi italiennes ! Premier show room où je découvre une Ferrari F355 spider et une Ferrari 348 TB entourées de Porsche 993 et 996. Les voitures sont bâchées ou en cours de préparation en attendant leur heureux propriétaire.
     
    Mr Lepain me propose d’aller voir leur second show room où il doit par ailleurs déposer quatre jantes repolies pour une corvette. Nous prenons un Cayenne Turbo pour rejoindre le lieu dit. En lieu et place d’un show room je découvre un énorme hangar avec d’un côté l’écurie de course Pegasus Racing, avec des formules Ligier et Le Mans Series qui vont effectuer le prochain Mans classic les 10 et 11 juillet 2010. De l’autre côté, un garage réservé à la clientèle pour les entretiens courants. Deux Jaguar type E sont en cours de restauration.
     
    Nous avions convenus de prendre le train d’Offenburg à Singen le lendemain mais deuxième surprise, Jean-Marc Lepain me précise que finalement nous irons en train à Stuttgart afin de convoyer une 997 Turbo jusque Singen. Je ne peux décliner la proposition !
     

     
    Il me réconforte aussi sur la Ferarri F355 GTB en me précisant que la voiture n’était pas très belle. Enormément mouchetée sur l’avant, deux ailes à repeindre, les plastiques en sale état et une voiture qui a apparemment fait beaucoup de circuit car des graviers étaient encore présents dans le compartiment moteur et accrochés au bas de caisse. La courroie était à changer et elle perdait de l’huile (même si ce dernier point est courant sur nos belles italiennes).
     
    Il me précise qu’il est à la recherche d’une Ferrari F355 GTB pour me satisfaire et me parle d’un modèle avec sièges carbone noir et rouge. J’en saurai plus demain. Je verrai également la 355 vendue à Singen car elle est encore visible. De quoi me faire mon propre avis.
     
    Je rejoins mon hôtel à Ostwald. Je vérifie que mon appareil photo est en pleine charge. Demain sera une belle journée, à n’en point douter. Je trouve le sommeil avec un peu de difficulté mais il faut se reposer : demain rendez-vous est pris pour 7h40 !
     
    Note de l'éditeur : la suite au prochain article, dans lequel David vous parlera notamment de sa visite chez Auto Salon Singen. Les photos qu'il a prises et qui illustrent ce premier article sont issues de cette seconde journée. Vous pourrez rencontrer David lors des "6 heures du Jazz", le 3 juillet 2010, en vallée de Chevreuse, dont il est bénévole pour l'accueil des autos participantes. Les Ferrari sont évidemment les bienvenues !
     
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